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Les écureuils de central park sont tristes le lundi

Par Bestofd

Les écureuils de central park sont tristes le lundi
Le troisième et dernier volet de la trilogie de KatherinePancol m’a apporté beaucoup plus que prévu.Si l’on s’en tient à l’histoire stricto sensu j’avoue que j’aiété plutôt déçue.Il faut dire que Katherine Pancol avait commencé très trèsfort avec Les yeux jaunes des crocodiles paru en 2006 : L’histoire (à tiroirs)de Joséphine cette jeune femme maman de 2 filles, blessée dans sa chair par ledésamour de sa mère, trompée par son mari et méprisé de sa sœur qui devientmalgré elle auteur d’un roman à succès et de ce fait le centre de toutes lesattentions, avait de quoi séduire. Et pour cause, ce roman mêlait avec briointrigues policière, amoureuses, drame familial et satire de cette société dubling-bling qui est désormais la notre.
Les écureuils de central park sont tristes le lundiLa mayonnaise avait tellement bien pris que Madame Pancol nepouvaient pas laisser ses lecteurs sur le carreau : nous voulions toussavoir ce qu’il était advenu de Joséphine, de sa fille Hortense tout justesortie de l’adolescence mais déjà prête à marchander ses charmes pour se faire unnom,  de son nouvel appartement dans le 16ème,aux côté de toutes ces personnes dont elle n’a jamais compris les codes ni lasuffisance, de la maitresse de son mari restée en Afrique, de sa meilleure amieShirley et de ce secret qu’elle tentait de protéger au péril de sa vie.Les écureuils de central park sont tristes le lundi
Vint alors le temps de La valse lente des tortues en 2008 etl’histoire d’amour avec le beau Philippe Dupin ex mari de sa sœur décédée dansdes conditions aussi horribles que le comportement de sa propre mère qui n’apas hésité à donner dans la sorcellerie pour faire du mal à sa rivale désormaisfemme de son époux dont elle n’a jamais aimé que le porte monnaie. Un tome plutôt bien engagé mais dont  je n’ai pu m’empêcher de me dire en court deroute que cette histoire partait un peu dans tous les sens. Vous savez commeces séries américaines aux multiples scénaristes qu’il serait presqueimpossible de transformer en roman…Ce second Tome ne m’a pas particulièrement marqué, mais unefois que j’avais fait connaissance avec Joséphine Cortés, il m’était impossiblede ne pas chercher à savoir si elle arriverait un jour à ne plus subir sapropre vie pour en devenir l’auteur.J’ai donc immédiatement adopté le dernier Tome, sans meposer trop de questions sur l’opportunité d’une suite.
A sa lecture, je réalise que cette histoire pourrait finalementêtre prolongée à l’infinie. Ce n’est pas un problème en soi, mais au fur et àmesure que l’auteur donne à son héroïne les clés pour comprendre sa vie et s’enemparer, il ne reste plus que les histoires annexes dont celle entre Hortenseet Garry qui m’on parfois fait sombrer dans un ennui profond.J’ai néanmoins tenu à terminer ce tome afin de dire aurevoir à Joséphine Cortés dont j’ai fait la connaissance à l’été 2006.Le même été où j’ai tenté de mettre en application les coursd’écriture dont j’avais bénéficié quelques mois plus tôt. Sans succès. Je medemandais alors comment madame Pancol parvenait composer avec autant depersonnages quand je n’arrivais pas à me détacher du seul que je possédais.J’ai bien fait d’aller jusqu’au bout de ce livre, carKatherine Pancol y livre à travers Joséphine les clés de l’écriture romancée.  L’auteur a toujours dit que ces livres n’étaientpas autobiographiques, mais lorsqu’elle décrit la condition physique etmatérielle dans laquelle son héroïne se met pour écrire, pour réussir à donnervie à ses personnages, on ne peut s’empêcher d’imaginer Katherine Pancolelle-même rédigeant  le manuscrit de celivre (et d’autres).Pour ces raisons Joséphine Cortès ne me quittera pas de sitôt…

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