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Julia Stone, The Memory Machine

Publié le 18 juillet 2011 par Moimateo

Après quatre années et trois albums en duo avec son frère Angus, Julia Stone s’évade en solo avec The Memory Machine un album folk plein de charmes, tout en murmures, un univers à lui tout seul !
Un univers qui commence par la pochette… Une peinture de Caroline Pedle, trash, elle me fait penser à la couverture d’un thriller d’une collection de livre de poche. Je la trouve en totale opposition avec la légèreté et l’insouciance des mélodies de l’album, mais j’ai glané ici et là qu’elle était en fait le reflet des paroles, des thèmes de cet album souvent sombres et tourmentés.

Julia Stone, The Memory Machine

Ecrit et composé par Julia Stone elle-même The Memory Machine est un album à n’en pas douter très intimiste. On y retrouve l’univers délicat, sensuel, sucré et fragile de la voix de Julia Stone au milieu d’arrangements acoustiques dépouillés, mais aussi les sonorités familières du duo, agrémentées de cuivres et de violons.
Côtés tracks, on a d’abord fait connaissance avec This Love qui a servi de B.O pour le film The Waiting City (et I’ll Be Waiting également mais il n’est pas sur l’album).

Winter on the Weekend est ma préférée. J’ai adoré l’intro au piano réhaussée de trompettes, et les paroles poignantes… On se prend très vite à fredonner le refrain “Daddy why don’t you protect me, somebody is going to hurt me, there’s nothing I can do…”

Si My Baby ou Maybe sont de superbes ballades douces et mélancolique, le track titre The Memory Machine est plus triste encore, tandis que Lights inside this dream nous emmène dans des méandres encore plus sombres sous de faux rythme de blues accentués par la trompette…

Et tandis que nous sombrons tous dans la tristesse, une mélodie nous réveille avec ses chœurs sympa, What’s Wrong With Me, une mélodie un tout peu petit peu plus enjouée mais rien que le titre nous laisse à penser qu’il n’y a bien que la mélodie… Il faudra attendre la fin de l’album pour trouver un peu de légèreté toute relative avec des morceaux plus folk comme Where Does The Love Go.

Même si j’ai beaucoup aimé cet album, il a musicalement, soyons francs, un encéphalogramme plat et uniforme. Mais on se laisse facilement bercer par cette voix mélancolique et poignante et on se réveille avec certains morceaux un peu plus enjoués comme Catastrophe.


Playlist de l’album The Memory Machine
1- This love
2- My baby
3- Winter on the week end
4- The Memory Machine
5- Catastrophe !
6- Maybe
7- Lights inside this dream
8- What’s wrong with me ?
9- Horse with the wings
10- Where does the love go ?


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