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Musilac 2011 – Jour 2

Par Moimateo

Alors que la veille le festival était à guichet fermé, la deuxième journée s’annonçait plus calme. Et pourtant ce serait une erreur de ne pas s’y rendre et je plains ceux qui, n’ont pu faire le pont et sont arrivés en fin de journée pour assister à la deuxième partie du show.

Fluettes mais pas muettes, les filles de Nouvelle Vague avec leur répertoire de remix ont ouvert le bal avec brio et c’est conquise que la foule a attendu les Eels. Mr E. et sa troupe, pour l’occasion, avait fait appel à 2 cuivres qui ont pris place et le groupe a réveillé le public. Ils ont opté pour du nouveau et du vieux. On a donc eu le droit à My beloved monster, Novocaine for the soul, titres les plus connus, et leur répertoire issu des albums suivants. Très accessible et plutôt comique, le jeu avec le public fut vraiment sympa. D’ailleurs, si vous souhaitez jouer avec le groupe, vous devez respecter 3 règles : avoir une barbe, des lunettes et savoir chanter. Je peux en rajouter une quatrième vous avez 80 % de chance de vous faire embaucher si vous êtes guitariste en prime. Sur 5 membres, on en compte 4 avec des grattes dans les doigts. Bref, look à la ZZ top et guitares hurlantes, avec l’ajout des cuivres, il n’y a pas eu de déception.

Musilac 2011 – Jour 2

Sur un air de marseillaise, les Eels entre en scène

Deus fut le groupe suivant et pour moi l’occasion d’agrandir mon répertoire musical. Rock sombre, rythmes endiablés, la découverte est de taille et je l’enregistre dans les groupes à creuser tout comme celui qui a suivi : Lilly Woods & the Pricks. Plutôt qu’un long discours, je vais vous laisser découvrir le tout avec deux clips.

Deus - Favourite Game


Lily Woods & The Pricks - Down the Rain


Aaron. Lili son titre le plus connu a été joué je vous rassure. Mais c’est sa prestation qui va nous intéresser. Nous allons parler de joie, de participation du public, de sourire, de soleil. De bonheur. Etrange, quand on sait que son album est à se tirer une balle, vu la dépression qu’il inspire. Aaron est à aller voir en live plutôt que de l’écouter chez soi. C’est plus sûr. Je ne m’arrêterai pas sur Gaëtan Roussel, le public chantait jusqu’au village du festival et je fais partie de la génération ayant grandi avec Louise Attaque dont il est l’ancien chanteur. Son album solo est un tube du début à la fin. Vous vous doutez bien qu’il n’a pas besoin de grand chose pour séduire le public.

PJ Harvey. Je vais être franc, musicalement, elle n’est pas critiquable, son set a été impeccable. Cependant d’un point de vue humain, elle n’est pas facile d’accès. Sa robe blanche et ses lauriers dorés sur la tête lui donnait un air de muse des légendes grecs ou romaines mais, également un côté hautain et distant…

L’heure des Chemical Brothers avait sonné après une pause de 40 minutes et un nouveau feu d’artifice, ils prenaient les clés de leur propriété. La note d’électricité va être salée vu le show visuel qu’ils nous ont sorti. Rien à dire fidèle à l’image que l’on se fait d’eux. C’est d’ailleurs sur eux que j’ai terminé comme la plupart des festivaliers. Désolé pour Katherine et Yelle


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