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Sauvetage de la Grèce ou sauvetage de l'euro ?

Publié le 21 juillet 2011 par Trappe à Phynances
Enième acte du sauvetage de la Grèce : La Tribune a publié un entretien avec Freddy van den Spiegel est professeur d'économie financière à l'Université Libre de Bruxelles et ancien chef économiste de BNP Paribas Fortis. Pour Freddy van den Spiegel, le sauvetage de la Grèce est "un test qui permettra de savoir si les politiciens européens sont encore convaincus que l'euro est une bonne idée".
Freddy van den SpiegelFreddy van den Spiegel et son nounours fétiche.

Réduction de la souveraineté budgétaire
Si un plan de sauvetage est accepté, Freddy van den Spiegel affirme qu'il faudra "accepter de perdre une partie de sa souveraineté budgétaire et d'avoir un mécanisme de solidarité un peu comparable à ce qui existe aux États-Unis".
Quant à l'implication des banques, celles-ci "peuvent être une partie de la solution si on ne leur demande pas de porter un trop lourd fardeau qui exigerait de les secourir à leur tour. Elles pourraient par exemple allonger les maturités des titres détenus dans leurs portefeuilles à condition que cela soit à un taux et dans des proportions acceptables [...] Si la classe politique est claire sur une solution et une solidarité à long terme, c'est raisonnable. Je dirais donc plutôt que c'est un acte de foi des banques dans leurs propres politiciens".
Ben Bernanke juif fed conference presseBen Bernanke et sa main droite.

Aux États-Unis, Ben Bernanke fait n'importe quoi
On admirera la pique adressée au Président de la Banque Fédérale Américaine (FED), Ben Bernanke, accusé de "faire n'importe quoi" en monétisant la dette. Rappelons que le 22 juin dernier, à l'occasion d'une conférence, Ben Bernanke avait déclaré : "je n'ai aucune d'idée quant à savoir pourquoi l'économie irait mieux mais elle ira mieux". Ce Bernanke est décidément un incompétent de première. Dire que Forbes l'a classé 8ème personne la plus puissante du monde en 2010... cela fait froid dans le dos.
Freddy van den Spiegel conclut donc : "la Banque centrale européenne est déjà allée au-delà de ce qui est dans le traité européen. Contrairement à Ben Bernanke, Jean-Claude Trichet ne peut pas faire n'importe quoi. Il peut monétiser un peu mais il y a des limites et elles ont été atteintes".

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LES COMMENTAIRES (2)

Par yves sevy
posté le 05 septembre à 17:11
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Sauver la Grèce est intéressant à double titre 1.C'est, malgré ses défauts, sauver une démocratie. 2.C'est aussi sauver une culture.

Dans le monde qui nous entoure les démocraties sont en danger.

Investir dans la culture est toujours plus rentable que d'investir dans l'industrie lourde (J.LANG)

L'Eurafrique,dans son ensemble, a beaucoup apporté à la culture mondiale: c'est un capital inestimable dont les intérêts sont très mal partagés au détriment de l'Afrique qui en aurait grand besoin. Quand les flux monétaires se redirigeront vers elle et ses créateurs de richesses nous arriverons à sauver l'Euro et la Grèce

Par yves debaille
posté le 30 juillet à 23:34
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Pour sauver l'Euro il faut sauver l'Eurafrique