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La Bête Humaine

Publié le 22 juillet 2011 par Olivier Walmacq

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genre: drame
année: 1938
durée: 1h35

l'histoire: Témoin d'un meurtre commis par Roubaud, chef de gare, Jacques Lantier, un mécanicien, devient l'amant de Séverinne, la femme de l'assassin. Cette dernière incite Lantier à tuer Roubaud mais le mécanicien souffre d'un mal terrible qui l'empêche de vivre ses passions amoureuses.

la critique d'Alice In Oliver:

Voilà une adaptation risquée et pour le moins difficile puisque La Bête Humaine est une adaptation d'un roman d'Emile Zola.
Toutefois, ce n'est pas n'importe qui derrière la caméra. En effet, Jean Renoir se veut fidèle à l'ouvrage de base et a le mérite de choisir un casting de qualité, entre autre, Jean Gabin et Simone Simon.
Dès son introduction, La Bête Humaine a le mérite de présenter les hostilités pusique le film s'ouvre sur une magnifique séquence d'un train déroulant à toute allure le long des chemins de fer, un peu comme si la machine infernale se rendait tout droit en enfer.

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Clairement, La Bête Humaine est une oeuvre ambitieuse qui respecte les grandes lignes du roman. Le film se concentre sur deux personnages principaux: Jacques Lantier (Jean Gabin), un mécanicien, et Séverinne (Simone Simon).
Attention, SPOILERS ! Jacques parvient à séduire Séverinne. Cette dernière devient alors sa maîtresse. Mais très vite, la belle jeune femme veut utiliser Lantier pour tuer son mari, Roubaud, lui-même responsable d'un meurtre.

A partir de ces différents éléments, Jean Renoir propose un film très noir sur la folie, l'hérédité et la jalousie à travers des personnages complexes.
Par exemple, Jacques Lantier souffre d'un mal terrible qui le ronge depuis son enfance. C'est une maladie qu'il ne s'explique pas mais qui se traduit chez lui par des pulsions sadiques et meurtrières, Lantier devenant alors incontrôlable.
Il est bien sûr ici question de psychose. Mais cette pathologie mentale semble également affecter Séverinne, qui va alors manipuler Lantier.

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Evidemment, tous ces différents enjeux auront bien des conséquences, le film se terminant sur une note tragique. C'est un film triste, sordide et sans espoir, mais clairement un classique du cinéma français.
Jean Gabin campe ici un personnage torturé. Voilà qui change un peu de ses rôles habituels. Tout simplement magistral !

Note: 17.5/20


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