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Black Rob en 2011 : le bad boy a-t-il encore sa place dans le game ?

Publié le 27 juillet 2011 par Www.streetblogger.fr

Black Rob en 2011 : le bad boy a-t-il encore sa place dans le game ?

À 43 ans, Black Rob n’en est qu’au troisième album de sa carrière. Mais les délais séparant chacun de ses albums sont justifiés par les situations très compliquées qu’il a traversé. Avant The Rob Report paru fin 2005, le rappeur de Harlem auteur du hit « Whoa ! » a fini au fond du trou, en faillite personnelle et sous l’emprise de la drogue et de l’alcool. Ce second album était très bon cependant les ventes furent maigres. Et l’an dernier, Rob sortait de prison après avoir purgé une peine de quatre ans pour vol de joaillerie…

Game Tested, Street Approved est le premier disque de l’ex-rappeur de Bad Boy Records en indépendant puisqu’il a été récruté chez Duck Down Records. Toujours street à 100%, toujours un vrai bad boy, Black Rob est-il toujours dans le coup ?

 

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Après des écoutes attentives et répétées, cet album a un double problème. Un sérieux problème concerne d’abord les instrumentaux. Malgré l’apport de Buckwild et Coptic, les productions sont honnêtement décevantes, pour ne pas dire faiblardes. L’entame de Game Tested, Street Approved est passablement ennuyeuse… Il faut attendre des titres tels que « Made Me a Man », « Showin’ Up » et « Get Involved », ou encore le single « Celebration » pour porter un intérêt relatif à cet opus. Quant au banger « Sand on the Beach », les premières secondes suffisent pour se rendre compte qu’il est raté.

Rob est sensiblement resté fidèle à son attitude de mec du hood qui a connu de dures épreuves dans sa vie. Tant  mieux pour lui, c’est tout à son honneur, mais c’est surestimé ses capacités, il est un dépassé. C'est là l'autre gros souci de Game Tested, Street Approved.  Il tente tout de même de faire un son calqué sur « I Get Money » de 50 Cent avec « Boiling Water », histoire de... Plus tard sur « Up North » il réutilise son schéma de rimes répétitives comme pour ses vieux tubes « Whoa ! » et « That’s Crazy »... Sans parler de l’excès de redite dans quelques-un de ses morceaux (« Wanna Get Dough », « Can’t Make It in NY »). Black Rob n’a pas changé en douze ans de carrière, le rap game oui. La leçon à retenir : se baser uniquement sur sa street-crédibilité ne suffit plus.

Black Rob en 2011 : le bad boy a-t-il encore sa place dans le game ?

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