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Avertisseurs de radar : l’AFFTAC annonce la signature d’un partenariat avec le gouvernement. RIP Coyote, Inforad, Wikango et cie ?

Publié le 29 juillet 2011 par Alexandre Laurent

L’annonce du gouvernement de vouloir interdire les avertisseurs de radar avait fait grand bruit en mai dernier (voir ces articles). Très vite, les constructeurs ont invité les utilisateurs à se mobiliser afin de dénoncer cette décision. Une pétition a été lancée et des manifestations organisées dans certaines grandes villes de France. Les principaux acteurs du secteur se sont quant à eux regrouper en une association, dénommée AFFTAC, afin de faire entendre leurs doléances auprès du gouvernement.

Avertisseurs de radar : l’AFFTAC annonce la signature d’un partenariat avec le gouvernement. RIP Coyote, Inforad, Wikango et cie ?

Après négociations, un terrain d’entente fut trouvé. Fin mai, l’AFFTAC a annoncé que les avertisseurs de radar deviendraient des « assistants d’aide à la conduite », sans plus de détails sur les implications de cette nouvelle désignation. Des discussions entre le gouvernement et les membres de l’AFFTAC étant alors programmées avant la signature d’un accord final.

Près de deux mois après, l’AFFTAC annonce par l’intermédiaire d’un communiqué de presse que le protocole d’accord relatif aux outils d’aide à la conduite vient d’être signé.

Il ressort notamment que

Dans ce cadre, les caractéristiques des outils d’aide à la conduite vont évoluer puisqu’ils signaleront désormais à leurs utilisateurs plusieurs typologies d’informations :

- les « sections de voies dangereuses »
- les « points de danger précis »

Les membres de l’AFFTAC se sont engagés à ne plus indiquer la localisation des radars fixes ou mobiles, ainsi que celle des contrôles routiers opérés par les forces de l’ordre.

Toutefois, il est précisé que :

Les « points de danger précis » (un obstacle au trafic : passage à niveau, chaussée rétrécie ; passage dangereux : ponts, tunnels, fortes pentes, virage signalé dangereux ; endroits où se concentrent les publics fragiles : écoles, colonies de vacances, hôpitaux ; sources de danger temporaires : zones de travaux routiers, obstacles, chaussée glissante ou rétrécie, intervention d’exploitation en cours, accidents, embouteillages ponctuels, etc…) pourront faire l’objet d’un signalement à tous les utilisateurs d’appareils.

Au final, le protocole d’accord semble pour le moins flou. L’AFFTAC annonce que les radars ne seront plus signalés mais les utilisateurs auront toujours la possibilité de remonter des dangers ponctuels afin de les partager avec la communauté. Officiellement, pas question de remonter la position des radars, mais officieusement… Est-ce une manière pour le gouvernement de sortir discrètement de cette polémique épineuse à moins d’un an des présidentielles ? Une chose est sûre, si les « assistants d’aide à la conduite » deviennent trop éloignés de leur fonctionnalité principale qui a fait leur succès, il ne fait aucun doute que leurs jours sont comptés !


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