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La crise de la vente au détail empêche la reprise économique

Publié le 30 juillet 2011 par Ebustreau

La crise de la vente au détail empêche la reprise économiqueLa situation économique au Royaume-Uni ne cesse d’impacter les secteurs économiques, l’un après l’autre. Cette semaine, c’est le commerce de détail qui en fait les frais.

En effet, et selon un rapport de la Confédération de l’industrie Britannique (CBI), les ventes au détail enregistrent une chute rapide depuis un an, et les magasins prévoient une nouvelle dégradation de la situation le mois prochain. Les consommateurs sont touchés par l’inflation et envisagent de réduire leurs dépenses, ce qui est de nature à rendre la situation économique plus délicate.

L’économie britannique, qui peine toujours à décoller, a enregistré une faible croissance de l’ordre de 0.2 % entre les mois d’avril et de juin, et ce après avoir stagné au cours des six mois précédents.

Le rapport de la CBI montre que la balance des ventes a chuté de -5 en juillet et de -2 en juin, le plus mauvais résultat depuis juin 2010. Même l’espoir de voir une hausse des ventes liée au début des soldes se voit disparaître. Ainsi, la balance des ventes pour le mois d’aout est estimée à -12.

Les épiceries ont été particulièrement touchées, avec une balance de ventes de -16, le niveau le plus bas depuis décembre 2008. Pire encore, les magasins de chaussures ont enregistré une balance de vente de -84, la plus faible depuis mars 2009.

Cela montre bien l’importance des dépenses des consommateurs qui restent les catalyseurs d’une éventuelle croissance au troisième trimestre. Leur réticence à dépenser s’explique par la hausse des prix, la hausse des impôts et l’évolution des salaires qui ne suit pas l’inflation.
Par ailleurs, et selon ce même rapport, les commandes ont baissé durant le mois de juillet et les entreprises se montrent de plus en plus pessimistes quant à une amélioration rapide de la situation.

D’un autre côté, la faiblesse de l’économie accroît la pression sur le gouvernement pour stimuler la croissance. La marge de manœuvre du ministre des Finances reste toutefois limitée par un plan qui vise à réduire le déficit budgétaire avec des hausses d’impôts et d’importantes coupes dans les dépenses. Certains ministres ont suggéré plus d’implication de la Banque d’Angleterre pour s’engager dans un nouveau cycle de décontraction monétaire, au cas où l’économie reste faible.



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