Les parfums Berdoues, vous connaissez ?

Paris, 27 juillet, journée chaude, temps lourd, un achat obligé avant un passage sous ma douche : juste un parfum pour remplacer une bouteille définitivement sèche. Vous ne faites pas d’erreur vous êtes bien chez Marius pas chez "Bling-Bling and co" ou quelques autres blogueurs du superficiel ou du clinquant. Ici c'est plutôt politique et Cassoulet.  Si je fais état de mon shopping c’est parce qu’il s’agit de vous faire partager les conseils  éclairés d’un vendeur du BHV.

Nous sommes à proximité du Marais, quartier réputé pour sa population gay et élégante ; le Bazard de l’Hôtel de Ville (le BHV) est aujourd’hui un lieu particulièrement tendance ; les rayons sont attractifs et leurs conseillés à l’image du quartier : branchés à souhait. Ma demande est simple et directe ; je veux un parfum ambré et si possible pas cher ; je m’oppose, par principe, aux jus qui coûte plus cher qu'une bouteille de Yoichi (mon excellent mais coûteux whisky, distillé au Japon, sur l’île d’Hokkaido).

Et voilà qu’après une présentation de diverses fragrances , et au vue de ma moue cet attentif conseillé comprend ma réticence et me fait sentir ( enfin) un parfum très agréable à un prix modique. Il accompagne sa démonstration de cette question incongrue pour un toulousain « Les parfums Berdoues, vous connaissez ? ».

Oui jeune homme, les parfums Berdoues me sont (presque) familiers. Qui en Cassoulet'land ne connaît par Berdoues et ses (vieux) parfums de violette ? 

Mais je reste sans voix devant la qualité et le packaging de ses eaux premium 1902. C’est décidé à Paris définitivement je porterais « Vetivera Herbacea». Une manière de rappeler à mon entourage francilien que dans notre ville on sait faire autre chose que des avions ! Avec élégance et discrétion…a bien y réflèchir peut être trop ; je vous invite à encourager cette entreprise locale et à promouvoir ces sympathiques fragrances conçues chez nous avenue de Muret.