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Space Travelers : "Qu'est-ce que tu veux vraiment ?"

Publié le 04 août 2011 par Diana
La comédie dramatique, Space Travelers / Supeesu toraberaazu (2000) de Katsuyuki Motohiro avec Takeshi Kaneshiro et Ken Watanabe s’amuse à détourner les personnages du manga éponyme tout en revisitant le film de braquage.
Trois amis d’enfance issus du même orphelinat ont pour but de s’envoler vers une plage de rêve dont ils conservent une vieille photo. Pour ce faire, ils braquent une banque mais les choses ne se passent pas comme prévu. Très vite, ils se trouvent encerclé par la police. Ils décident d’embrouiller les forces de l’ordre en donnant un « rôle » à certains otages…
Space Travelers c’est le film sympathique par excellence qui vous prend et ne vous lâche plus jusqu’au générique final. Il est servi par une idée originale plutôt surprenante, détournant le film de braquage pour ainsi dépasser cet état de fait. L’ensemble est bien orchestré par son auteur qui offre une réalisation et un montage habile. L’histoire est pleine de rebondissement et communique cette envie impatiente de découvrir chaque dénouement. Si elle se veut faussement naïve, une naïveté attachante comme ses personnages, il est intéressant de voir le contraste qui existe entre l’intérieur de la banque à l’ambiance bon enfant et l’extérieur où la police (au dessein sombre) agi. Une histoire à l’ambiance légère bien que la fin nous ramène vite dans la réalité. Une histoire d’autant plus intéressante que chaque personnage évolue à travers cette expérience. Une expérience qui leur permet de se révéler à eux-mêmes. Si Space Travelers a beaucoup de points positifs, il n’est tout de même pas parfait. On pourrait lui reprocher un côté longuet notamment sur l’exposition des personnages en tout début de film et sur sa fin. Pourtant, on ne s’ennuie pas un instant parce que le film sait rester bien rythmé.
Space Travelers est de ces films réussis aidé par un bon casting. Il nous interroge sur nos véritables envies et sur notre désir d’évasion dans société qui nous étouffe. S’il aurait mérité d’aller un peu plus en profondeur, il n’en reste pas moins un film de qualité.
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