Prénom : Chilly, nom : Gonzales, nationalité : canadien et berlinois de coeœur, signes particuliers : pilosité débordante associée à une perversité déviante, qualités : génial touche-à-tout et méchant imitateur de sons, passion : comics, amis : Peaches, Mocky et le gratin du Digital Hardcore (Paul PM, Patrick Catani, Bomb 20).
Après une première bombe musicale (« Gonzales Über Alles », 2000) qui fait encore figure d’excellent ovni sonore, le juif canadien (il en est fier) a remis le couvert avec une vilaine satire rapo-logique (« The Entertainist », 2001) qui lui vaudra les compliments du « plus mauvais MC au monde » et de « minable apprenti hip hop ». Cette fois-ci, 3ème volet de la trilogie Gonzales (« Presidential Suite », 2002), il s’amuse à piocher dans le cabaret et les comédies musicales, ne négligeant pas pour autant les raps grouchoesques et les ballades amoureuses. Et toujours ces furieuses mauvaises manières d’empiler sans façon électronique poissée, beats écornés, guitares fripées et piano-jouet détonant. Le monsieur est décalé (on s’en doute), décalqué et totalement barré. Ses prestations scéniques, toujours un peu spéciales, attirent le public comme le miel ses abeilles. Entouré d’une formation souple, très variable, on en sait jamais ce qu’on va trouver : Gonzales solo ou vrai live. On succombe toujours à ses ritournelles électro facétieuses, ses rythmiques iconoclastes, ses partitions de piano nostalgiques (le monsieur a du talent, avouons-le), ses tentatives hardcore défaillantes ou sa soul revisitée de façon vicelarde. Personnes sensibles s’abstenir !
Détenteur du record du monde du concert le plus long : En mai 2009, au théâtre Ciné 13, il bat le record mondial du plus long concert de l’histoire, dépassant l’ancien record de 26 heures et 12 minutes détenu par l’Indien Prasanna Gudi. Il le surpasse en établissant un nouveau record de 27 heures 03 minutes et 44 secondes2.
Et puis zut, on reviendra un jour sur la longue carrière très atypique de cet ouf malade. Sinon, ben voici quelques photos lors de son passage au festival Fnac Live à Paris le 22 juillet :
Crédit Photo : Agathe Kipienne
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble