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Les Rythmes Digitales ‘ Darkdancer

Publié le 08 août 2011 par Heepro Music @heepro

Les Rythmes Digitales ‘ DarkdancerL’Anglais Jacques Lu Cont alias Stuart Price sortit son premier album, Liberation, en 1996, en plein boom de la French touch. Le nom donné à son groupe solo, Les Rythmes Digitales, est une référence directe au style popularisé par quelques nouvelles stars françaises de la musique électronique au niveau international.
Avec son second album Darkdancer, le succès ne fut pas au rendez-vous, même s’il se fit davantage remarquer qu’avec le premier. Il faudra attendre que Madonna travaille avec lui pour qu’il ait, enfin, l’écoute qu’il méritait. En 2005, Darkdancer est réédité, avec en bonus un second disque de remixes et inédits, ainsi que les vidéos de deux des singles.
Certes, il ne faut pas vous attendre à une révolution tout au long des douze morceaux de l’album. Malgré tout, les productions n’ont absolument pas à rougir vis-à-vis de des artistes qui les auront inspirées.
À l’instar des titres choisis pour chacun des morceaux, les paroles demeurent légères, répétitives mais pas du tout lassantes. Darkdancer possède une véritable homogénéité, même si quelques titres se détachent au final assez nettement : les quatre singles sans l’ombre d’un doute furent très bien trouvés, de « Music makes you lose control » à « Sometimes », en passant par « (Hey you) what’s that sound ? » et « Jacques your body (make me sweat) ».
Ce dernier fut publié plusieurs fois, la dernière après qu’une publicité ne l’utilisa et en fit un petit hymne tellement mérité en 2005.
À noter que Stuart Price écrit et produit énormément, que ce soit pour Madonna, Kylie Minogue, the Killers, Seal, P.Diddy, Keane, Scissors Sisters, Take That ou, parmi d’autres encore, Duffy. Il a également beaucoup remixé pour divers artistes tout aussi renommés, et la liste serait encore plus fastidieuse que la première ! Enfin, il a aussi participé à toute une multitude d’autres projets plus ou moins important, notamment avec Zoot Woman.
Et puis ne négligez pas la pochette, qui fut le fruit d’une collaboration avec Philippe Castle, l’artiste auteur de la cultissime affiche de l’adaptation par Stanley Kubrick d’Orange Mécanique.
Faites vous donc plaisir avec ce double disque, proposant trois inédits, trois auto-remixes et deux remixes par Junior Sanchez et les Français de Cassius. Enfin, si le clip vidéo pour « Jacques your body » est plutôt kitsch, celui de « Sometimes » saura peut-être vous émouvoir, entre autre grâce à la très belle voix de Nik Kershaw.

(in heepro.wordpress.com, le 08/08/2011)


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