Depuis pratiquement son ouverture, je rêvais d’aller visiter le musée Guggenheim de Bilbao. Ce n’est pas que l’Espagne soit bien éloignée de « là où j’habite« , disons plutôt que ce projet avait été remis maintes et maintes fois à plus tard, du fait surtout d’une flemmardise aigüe!
Pour dire la vérité, je ne suis pas une grande fan de la péninsule ibérique (Portugal excepté) mais cela ne m’a pas empêchée d’être agréablement surprise par Bilbao : j’y ai vu de splendides immeubles dans un environnement très agréable (larges avenues, espaces verts) et l’alchimie entre ancien et moderne fonctionne à merveille. Et ce, malgré un temps digne de l’automne avec une température ne dépassant pas les 20°C…
Le Musée est vraiment splendide de l’intérieur comme de l’éxtérieur. Pour la petite histoire, son architecte, Frank Gehry, a souhaité recréer les écailles d’un poisson. Les murs en titane s’accordent aux caprices du temps, revêtant un joli gris-bleu lorsque le soleil décide de jouer à cache-cache ou luisant lorsque les rayons se font plus insistants.
Et c’est parti pour la visite! Un conseil : préférez payer 2 euros supplémentaires en optant pour l’audioguide afin d’optimiser votre visite et la rendre la plus agréable et la plus pédagogique possible.
Sans se presser, nous avons mis environ cinq heures pour parcourir les 24 000 m2 du musée. Nul besoin d’être un spécialiste de l’art contemporain pour vite prendre goût à ce qui nous entoure. Je l’avoue, nous avons surtout préféré les deux premiers étages composés de sculptures dans lesquelles on peut entrer. Cela donne à la promenade un côté ludique très appréciable. Le corps fait alors corps avec l’art (pleinement d’ailleurs : attention au mal au coeur!). Cet espace est quand même très orienté vers le pipi-caca- sexe ; nous avons d’ailleurs découvert l’existence d’un courant artistique que nous méconnaissions jusque là : le cacaïsme… En revanche, le dernier étage dédié à l’abstraction picturale est beaucoup moins accessible. Même en faisant un effort devant les monochromes de Klein, un tableau rouge reste pour moi et ce malgré toute ma meilleure volonté… un tableau rouge…
Je vous mentirais si je vous disais que je n’ai pas jeté quelques coups d’oeil aux boutiques… Appelons cela de… l’investigation!
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble