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Critique : La Planète des singes, les origines de Rupert Wyatt

Par Juloobs

Synopsis du film : Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.

Grâce à la substance élaborée par Will Rodman (James Franco), une espèce supérieure de chimpazés va défier les Hommes. Dans cette préquelle à La Planète des Singes, ces derniers ont la capacité de faire front contre les humains oppresseurs. Ils vont donc ruser et mettre leurs pattes hors des cages dans lesquelles les scientifiques et les gardiens les confinent.

Comme on pouvait s’y attendre, La Planète des Singes : Les Origines est très éloigné de l’excellent roman de Pierre Boulle que l’on ne présente plus. Mais on ne grimace presque pas devant ce bon bkockbuster estival, bonne surprise signée par un inconnu à Hollywood, Rupert Wyatt. L’immersion dans un monde parallèle dominé par les singes est plus que convaincante.

Critique : La Planète des singes, les origines de Rupert Wyatt

Avec les prouesses de la motion capture, une chose est sûre, c’est qu’on n’a jamais vu un acteur interpréter un singe aussi vrai. Même si on n’oublie jamais tout à fait que les singes sont animés en infographie 3D, ils sont criants de réalisme. Mention spéciale à César (Andy Serkis) et au gorille ! Les expressions faciales, les acrobaties, les courses… de César sont saisissantes. Une prouesse technique qui fait mieux qu’Avatar : elle sert une fable philosophique et pose les questions suivantes : qu’adviendrait-il si la domination des hommes sur les singes venait à se retourner contre eux ? Comment réagiraient les Hommes face à la rebellion de ces gros rats de laboratoire ?

César, le chimpanzé surdoué va contribuer en leader au mouvement de libération simiesque. Lui que son maître Will Rodman promenait en laisse va se mettre à penser et à dire non. Pendant que les Hommes irresponsables tournent en rond, insouciants et provocateurs, les singes vont se libérer de leurs chaînes, sous l’emprise de la substance élaborée par Will Rodman.

Clou du spectacle, la confrontation musclée entre les autorités de San Francisco et les chimpanzés, gorilles et orang-outan vitaminés sur le pont de Golden Gate, est à la hauteur des attentes. Plus qu’un blockbuster d’été, assurément.



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