Magazine

Louboutin va-t'il perdre le monopole de la semelle rouge ?

Publié le 17 août 2011 par Darkplanneur @darkplanneur

Christian-louboutin-02

Christian-louboutin-02 La marque Loboutin possède un service juridique redoutable pour faire payer toutes les marques qui oseraient flirter de trop près avec ses semelles rouges. Problème, le 10 août dernier, le tribunal fédéral de New-York a donné tord à Louboutin dans le conflit qui l’opposait à Yves Saint Laurent...

Loboutin accusait YSL d’avoir violé son monopole des semelles rouges, scellé selon elle en 2008 par dépôt. 

Tumblr_lfyk7yPmP71qa19byo1_500

Si pour YSL, le recours à une telle laque était légitime pour évoquer la culture chinoise dans sa nouvelle collection, la question de la liberté des couturiers a achevé de porter en faux l’accusation.

En effet, sur le marché de la mode, la couleur rouge seule ne peut relever de la propriété d’une marque : Ce serait un non-sens absolu pour la créativité qui fait, ou non, les succès. Seules issues pour s’approprier des couleurs : l’association emblématique de tons et/ou avec un design original. L’écossais d’un Burberry par exemple.
Louboutin Legs

Cette décision pourrait refroidir les prétentions du chausseur starifié de Carrie Bradshaw : le signe qu’il croyait distinctif ne l’étant plus, tout le secteur pourra jouer de ce talon d’Achille et séduire les fétichistes de ces rouges under-shoes. Un mal pour un bien, si Christian Louboutin a l’humilité de remettre en cause la valeur de sa petite marque dans la cour des grandes. Avant lui, il y eut le «Rouge Valentino», le «Rouge Saint Laurent» et le Diable s’habille toujours en Prada. Souhaitons-lui qu’il n’y ait pas «d’après»... Mais, l'affaire est à suivre, puisque Loboutin a fait appel... Nancy Kattau

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Darkplanneur 69696 partages Voir son profil
Voir son blog