Un bon savon.

Sur son blog, un bobo ordinaire au conformisme suiviste, d'une prétention gigantesqueexhibe sa distinctiuon. il est    fort ami avec l'une des plus hautaines arrogantes et méprisantes personnes de ma famille, cele dont la méchanceté vacharde poiss et glue autant que els médisancese. Ce bobo nous bassine en nous expliquant d'une façon répétitive, que lui, attention, hein, il n'est pas n'importe qui! et il se lave au savon d'alep!!

houlala, quel type, ça c'est formidable! quelle distinction, quelle classe! sugne d erichesse intérieure! comme la Rolex à sarko, sauf que c'est plus cheap.

C'est l'occasion de passer un bon savon: L'immense progrès du savon de Marseille (et de ceux qui l'ont précédé) fut d'être moins acide que les vieux savons, genre alep et, surtout de mousser plus, de glisser sur la peau, de drainer bien .On se débarrassa de l'huile de laurier du savon d'alep; allergène... Et le monde avança. ceci en remplaçant tout ou partie l'huile d'olive, astringente, par cele du coprah et de la palme. puis il y a eu le génial chevreul, chimiste fabuleux (qui inspira les impressionniste avec ses études sur la couleur). ce bonhomme étonnant trouva les lois de la saponification. Dès lors, on a enfin eu des savons "parfaits", fins, délicats,aux mousses légères et au pouvoir lavant (dissolusion des crasses sans abîmer, décaper la peau) plus respectueux de l'épiderme. grâce à chevreul, William Colgate créa l'un des premiers vrais savons moderne, en gardant un peu d'huile d'olive, en ajoutant de l'huile de palme meilleure pur la peau. Colgate inventa sa recette vers 1840, c'est le Palmolive.

Depuis, on a délaissé les produits naturels car leur innocuité n'est pas toujours sûre. Les allergies au savon furent nombreuse. on a créé des "savons sans savons" tandis que l'Oréal, au temps de l'antisémite Schouller inventa des teintures à cheveux synthétiques (pour éviter les cheveux "paille de fer" dûs au henné trop fréquent et autres produits naturels) et des schampooings sans savon. Tous les jours, le monde avance malgré les nostalgiques puristes qu'il ne faut pas fréquenter: ça finit toujours mal! vive la modernité, vive l'humanité, vive l'amour.

J'aime bien le savon d'alep.De temps en temps. L'ennui c'est que ça dure longtemps. j'ai envie de changer... Mais comme il fait partie des "must" petits-bourgeois, on peut se sentir vachement épatant en s'en servant. Et en le disant partout... j'aime aussi les savonettes Lux, qui fleurent les années 60;Mais je n'oserais pas le dire chez certains: je passerais pour un plouc et le regard méprisant des gens supérieurs se poserait sur moi comme celui de marine sur un immigré... Mais les gens supérieurs ne nous tirent pas dessus: ils ont besoin de nous pour affirmer leur supériorité. Ricanons bassement, c'est notre lot à nous, les médiocres! Nous ne sommes pas à la hauteur de ces e^tres sublimes qui se lavent au savon d'Alep, que c'est copurchic dans lesmilieux aisés qui la ramènent!

J'avais publié jadis un article sur le génial Chevreul, inventeur de la bougie, qui mourut centenaire et fut merveilleux. Faudrait que je le retrouve.