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Promotion Canapé

Publié le 21 août 2011 par Olivier Walmacq

Affiche_Promotion_Canape_1990

Genre : en solde, fin de série (ben oui, promotion...)

Année : 1990

Durée : 92 minutes (ça aurait pu être 69...)

L'histoire :  Deux cruchasses débarquées de leur province pour bosser dans les PTT à Paris se rendent compte qu'un bon coup de bite vaut bien un coup de piston pour monter dans la hierarchie.

La critique de Leslie Barsonsec :

Ah tiens, un navet... C'est pour qui ? C'est pour Leslie ! Ben ouais, je jubile devant les rogatons. Je m'esclaffe à la vision de certains gâchis irresponsables de pellicules, je prends un panard pas possible à me taper des bouses par paquet de douze... Est-ce de la perversion ? Le signe d'un léger déréglement mental ?
J'en sais rien, et en plus je m'en cogne les noisettes avec une raquette de jokari !

Puisque Clash a abordé l'apocalyptique Cross hier matin, il me semblait cohérent d'honorer la fantastique carrière cinématographique de Michel "mes maxillaires sont coincés" Sardou en traitant le deuxième magna opus de son règne éphémère sur le 7e art : tadah ! "Promotion canapé" ! (rires, hurlements de loups, cornes de brume...)

Que dire de cette comédie prétendument sarcastique et dénonciatrice des pratiques modernes en matière de droit de cuissage ?
Dèja que le casting est long comme une journée sans pain : en plus de Rictus 1er, nous avons Grace "t'es pas morte ?" de Capitani, Thierry "je me suis payé un nouveau voilier" Lhermitte, Claude "mais qu'est ce qu'il m'a pris..."
Rich, Patrick "j'avais la côte à l'époque" Chesnais, Zabouze, euh pardon, Zabou, Jean-Pierre "j'ai bloqué une enclume dans ma gueule" Castaldi, Margot "qui c'est ?" Abascal...  Plus quelques potes qui ont cachetonné genre Pierre Richard, Eddy Mitchell, Daniel Gélin, Lamotte, Bouteille, Rufus...

Autant dire tout de suite, on est pas chez Woody Allen ! Ici le sexe n'est que pretexte pour dépiauter De Capitani (c'est ce qu'elle savait faire de mieux à la rigueur) et l'autre.
Pour la critique sociale annoncée, on repassera. Vous aurez autant de bénéfices à relire les romans d'apprentissage du 19e siècle genre Balzac pour en savoir plus sur le cul et la montée en grade.

Blagues consternantes et d'une grande vulgarité, ressorts comiques et scénaristiques éculés (l'une veut bien faire quequette, l'autre pas...), des acteurs en roue libre aussi égrillards qu'une bande de Jean-Claude Convenant aux regards injectés de sperme et de lubricité pathétique...
Le film n'est qu'une succession de zizi-panpan qui s'achève en apothéose avec l'intronisation de la frigide au ministère grâce à une saillie rondement menée avec Lhermitte...

Bref, une sombre pochade qui a pourtant connu son petit succès à l'époque... Pauvre France...

Note : do-ré-mi-fa-sol-la-si-do


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