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PETITE HISTOIRE DES RUES DE PARIS, SUITE, l'éclairage

Par Bernard Vassor

PAR BERNARD VASSOR

L'ECLAIRAGE DES RUES DE PARIS

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Jusqu'à la fin du Moyen âge, l'éclairage des villes a été totalement ignoré. A Paris, le mode de vie était calé sur sur la clarté du jour. Dès le lever du soleil, les rues se remplissaient, les tribunaux et les administrations fonctionnaient parfois à partir de quatre heures du matin. Le déjeuner avait lieu à dix heures, et le souper à quatre heures. Le couvre-feu était à 8 heures ou neuf heures selon les saisons. Dès la tombée de la nuit, des hordes de brigands se répandaient dans la ville et il ne faisait pas bon se  retrouver face aux bandes de rodeurs que ce soit ceux que l'on appelait "la bande des mauvais garçons", ou "la bande des coquillards*". Louis IX, avait autorisé une milice bourgeoise, le droit de faire le guet "pour la sûreté de leurs biens et pour remédier aux périls qui surviennent toutes les nuits dans Paris par feu, vols, larcins, rapts (..)". Les "chevaliers du guet" étaient tenu de faire des rondes à l'aide de falots ou pots de poix placés à l'angle de chaque rue.  Il fallut attendre deux siècles pour qu'un arrêt royal ordonne qu'une chandelle devrait être placée en permanence à la porte du palais. Deux siècles plus tard en 1524 le parlemnt ordonne aux habitants de Paris de mettre devant leurs fenêtres donnant sur la rue à neuf heures du soir une chandelle allumée. Ordre qui ne fut pas suivi car la dépense incombait aux habitants.  Les premières lanternes datent du Moyen âge, elles étaient fabriquées chez les peigniers-tabletiers qui étaient les seul autorisé à travailler la corne. La lanterne était une enveloppe de métal avec une lame transparente renfermant une chandelle, avec pour écran une lame translucide de corne, elle se portait à la main, et quelques unes étaient placées la nuit sous des statuettes de la vierge devant certaines maisons religieuses. Les chandelles étaient fabriquées par des bouchers qui fondaient les graisses des animaux, et trampaient une mèche de coton dans le suif fondu. L'odeur dégagée était plutôt nauséabonde ! *Dont François Villon fut membre. A SUIVRE..........

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