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Bella doit affronter l'alcoolisme de son père...

Par L'Autre Monde @LautreMonde1

Retrouvez ici les personnages de la saga Twilight dans le cinquième chapitre de "Mes plus belles années ou non!",une fan fiction écrite par Ankoda (et corrigé par Coralie) .Si vous désirez lire les quatre premiers chapitres, rendez vous sur le côté droit du site dans la catégorie "Fan Fiction d'Ankoda"

Bella doit affronter l'alcoolisme de son père...

Mais mes plans pour le weekend tombèrent à l'eau quand, vers 22,30 vendredi soir, le téléphone sonna alors que j'étais encore une fois , seule à la maison .

- Allo, répondis-je.

- Allo, Bella ?

Je ne connaissais pas la voix de mon interlocutrice. Il y avait beaucoup de bruit en arrière fond, de la musique et un brouhaha, comme si cette personne se trouvait dans une pièce pleine de monde.

- Oui, c'est moi. Qui est à l'appareil ?

- C'est Betty du Lodge Bar. Euh... tu es toute seule ? Ton frère n'est pas avec toi ?

J'eus un mauvais pressentiment « Mon dieu, j'espère qu'elle ne m'appelle pas pour ce à quoi je pense ».

- Non, Emmet n'est pas là. Il y a un problème avec Charlie ? ajoutais-je d'une voix tremblante.

Je savais que mon père allait souvent dans ce bar après son service. Emmet m'avait dit, quelques jours plus tôt, « Ton père est en train de virer alcoolique ! » en insistant bien sur le fait que c’était MON père…

- Oh Bella, je suis désolée de t'embêter avec cela mais je ne sais plus quoi faire. Charlie ne veut pas partir et il parle à tous les clients de ta mère et enfin…Elle parut terriblement gênée.

- Je ne voulais pas appeler ses collègues pour ne pas faire de tort à son image de chef.

Pourquoi moi ? Pourquoi à mon âge devais-je affronter tout cela ? J'inspirais et expirais profondément afin de ne pas me mettre à pleurer et dis :

- Merci de m'avoir appelé Betty. Vous avez bien fait. Je vais venir et le raisonner pour qu'il rentre avec moi. J'arrive tout de suite.

- D'accord Bella, je t'attends. Et encore désolée de te déranger pour cela un vendredi soir. A ton âge, je suis sûre que tu as beaucoup mieux à faire.

Je raccrochais sans répondre car les larmes que j'essayais de retenir depuis le début de cet appel commencèrent à couler. Non, à mon âge je n'avais rien d'autre de prévu pour ma soirée que d'aller chercher mon père ivre dans un bar. Je tentais de me calmer car je pleurais maintenant à gros sanglots et je n'arrivais pas à attacher mes chaussures. Heureusement, le Lodge ne se trouvait qu'à quelques minutes de chez nous mais même en sachant que je ne risquais rien dans les rues de Forks, j'étais terrorisée de marcher ainsi toute seule dans le noir.

J'arrivais bien vite et j'aperçus à travers les vitres que le bar était plein. « Oh super Bella, tu vas te montrer en spectacle devant la moitié de la ville ! » Ma peine s'était changée en colère au fur et à mesure que je marchais seule, dans les rues peu éclairées. Cette colère était entièrement dirigée vers mon père. Il n'avait pas le droit de m'infliger cela.

J'entrais dans le bar et me dirigeais vers le comptoir en essayant de passer inaperçue. Je l'entendis avant d'arriver à destination :

- Parfaitement ! Avec un type de la moitié de son âge ! Et ce n'était pas le premier, c'est certain !

Il avait du mal à articuler.

Je reconnus la voix de Betty, bien qu'elle parle beaucoup moins fort que lui :

- Charlie, je t'en pris, cesse de gesticuler, tu es blessé, garde ce torchon sur ton bras, le médecin arrive.

En entendant ces paroles, j'oubliais toute retenue et bousculais les dernières personnes qui me séparaient de mon père. Je le vis enfin, au bout du comptoir, Betty à ses cotés, lui appuyant un linge sur son bras droit. Le tissu était rouge de sang. Charlie avait des difficultés à rester debout et se tenait avec son autre bras au rebord du bar. Les clients autour murmuraient en regardant la scène.

- Papa, tu vas bien ? m’exclamais-je en m'approchant. Que c'est-il passé ? Betty vous ne m'aviez pas dit qu'il était blessé !

- C'est arrivé pendant que je te téléphonais. Il a cassé son verre et s'est coupé le bras assez profondément avec un éclat. J'ai appelé les secours, le médecin de garde arrive.

Mon père tourna la tête vers moi et me reconnu.

- Oh voilà ma Bella, mon ange, toi tu ne me quitteras jamais, n'est-ce pas ma petite fille ?

Il tendit son bras blessé dans ma direction et tangua dangereusement. Je le rattrapais avec l'aide de Betty et il me serra contre lui en se mettant à sangloter.

- Pourquoi ma Bella, pourquoi nous a t-elle abandonné ? C'est trop dur sans elle, je n'y arrive plus.

Je lui rendis son étreinte en pleurant sans pouvoir lui répondre. Il ne m'avait jamais parlé ainsi. D'ailleurs cela faisait un bout de temps qu'il ne me parlait plus, hormis pour me dire bonjour, bonsoir ou me demander ce que j'avais préparé pour le diner.

Je le laissais me serrer contre lui et cela me rappela mon enfance quand, après un gros chagrin, il était là pour me prendre dans ses bras et me murmurer des paroles réconfortantes. Mais aujourd'hui, nous avions inversé les rôles et il attendait de moi quelque chose que je ne pouvais pas lui donner. Je voulais que ce soit lui, l'adulte, qui prenne la situation en main et me réconforte en me disant que tout allait s'arranger, qu'il allait s'occuper de tout et que je n'avais plus à me soucier de faire les courses, le ménage, les comptes et que je pouvais vivre comme toutes les jeunes filles de mon âge.

- Bella voilà le docteur, laisse-le examiner ton père.

Je me dégageais doucement et, tout en continuant à soutenir Charlie, je me tournai vers le docteur Cullen qui venait d'arriver à coté de nous. Il me sourit gentiment et s'adressa à mon père :

- Shérif, je vais examiner votre bras, mais on va d'abord s'installer à une table. Ce sera plus facile.

Il prit la place de Betty et souleva à moitié Charlie en mettant son bras gauche autour de son cou. Il demanda à ce qu'elle nous conduise dans un coin plus tranquille. J'avais toujours le bras blessé de mon père sur mon épaule et je m'aperçus que mes habits étaient tâchés de sang. Il ne pleurait plus et commençait visiblement à s'endormir, la tête penchée en avant.

- Ça va papa ? lui demandai-je, alors que nous suivions Betty.

Il se contenta de grogner en retour. Tout le monde nous suivait des yeux mais cela n'avait plus d'importance pour moi. Ils pouvaient bien penser ce qu'ils voulaient, après tout cela ne changerait rien à la situation.

Nous installâmes Charlie sur une chaise, à la dernière table libre au fond du bar. Le docteur Cullen s'assit à coté de lui, ouvrit aussitôt sa sacoche et en sortit une trousse de premiers secours avant d'enfiler des gants. Il entreprit de retirer le torchon du bras de mon père et je préférais détourner le regard. J'étais restée debout à coté d'eux alors que Betty était repartie vers le comptoir. Mes yeux se posèrent sur la banquette qui courait le long du mur tout près de nous. Toutes les personnes assises me fixaient et je sentis les larmes qui coulaient à nouveau sur mes joues, à moins qu'elles ne se soient jamais arrêtées.

Je me trompais, plus tôt dans la soirée, quand j'avais pensé que si j'étais une fille normale, ma place ne serait pas ici dans ce bar. Car tous mes camarades de lycée étaient là, juste devant moi. Nous venions apparemment d'interrompre leur charmante soirée. Ben et Mike tenaient Angela et Jessica par le cou et l'ironie de la situation m'arracha un sanglot. Moi, c'est mon père, ivre et blessé, qui m'avait tenu par le cou ce soir.

Il y avait aussi Alice et plusieurs filles de ma classe dont Lauren qui était assise tout contre Edward. En croisant ses prunelles vertes, je m'empressais de me retourner vers mon père et le médecin en évitant de regarder la blessure pour ne pas tomber dans les pommes.

- Mince alors ! La plaie est trop profonde pour que je m'en occupe ici. Je pense qu'il s'est sectionné un tendon.

Le médecin se tourna vers moi :

- Bella, je vais devoir conduire ton papa à l'hôpital où il va subir une petite intervention chirurgicale. Nous allons vérifier s'il n'y a pas de morceaux de verre à l'intérieur et recoudre les différents nerfs ou tendons sectionnés. Il s'est sérieusement abîmé le bras !

Charlie gémissait la tête sur la table, le bras enveloppé dans le bandage que le docteur Cullen était en train de fixer. Celui-ci attendait visiblement une réaction de ma part mais je n'arrivais plus à faire fonctionner mon cerveau. La seule chose qui me venait à l'esprit était qu’Edward tenait sa beauté de son père mais que, bizarrement, le médecin avait les yeux non pas verts comme ceux de son fils mais d'un bleu extraordinaire comme ceux de Jasper.

Étais-je en pleine crise de démence ? Pourquoi, alors que ma vie tombait en morceaux, je pensais à la couleur des yeux de deux garçons ?

- Bella, as-tu quelqu'un à prévenir ? L'intervention ne va peut être pas avoir lieu avant demain matin car elle nécessite un chirurgien spécialisé. Tu es en état de choc, je ne veux pas que tu restes seule chez toi.

- Je vais essayer d'appeler mon frère, il doit être chez sa petite amie.

Je pris mon portable dans mon manteau et composais le numéro d'Emmet. Je tombais aussitôt sur sa messagerie. Je raccrochais.

- Il ne répond pas et je ne veux pas lui laisser un message inquiétant sur son répondeur. Ils partent souvent passer le weekend à Port Angeles chez des amis et je ne veux pas que mon frère rentre en pleine nuit pour rien.

- Je ne pense pas que ce soit rien Bella ! Mais je respecte ton choix. Tu es assez grande pour prendre cette décision. Peut-être pourrais-tu aller chez une amie ou de la famille ?

Vu que mes seules « amies »étaient assises juste derrière moi à passer une soirée dans un bar sans m'avoir invitée, il en était hors de question.

- Je n'ai pas de famille à part mon père et mon frère. Je peux peut être l'accompagner à l'hôpital ?

Le médecin me regarda intensément comme s'il cherchait à m'évaluer. Mais une voix se fit entendre derrière moi avant qu'il n'ait pu me répondre :

- Et pourquoi Bella ne viendrait pas passer la nuit chez nous ?

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Oh non, pas lui ! Je n'osais pas me retourner pour le regarder. Mais de quoi se mêlait-il ? On ne lui avait pas demandé son avis !

- Edward ! Qu'est ce que tu fais là ? Lui demanda son père qui, jusque là plongé dans son travail, n'avait pas remarqué la présence de ses enfants.

- Je suis avec Alice et des amis. J'ai euh ... entendu la fin de votre conversation et je me suis dit enfin euh … Bella est dans la même classe que moi et c'est mon amie.

Ah bon, première nouvelle ! Je me tournais vivement pour lui faire face. Son regard sur moi fit retomber toute ma colère. Il avait l'air vraiment inquiet pour moi et d'ailleurs il s'exclama :

- Mon dieu, Bella, tu es pleine de sang, tu es blessée ?

En disant cela il passa ses mains de chaque coté de mon cou pour relever mes cheveux et chercher d'éventuelles blessures qui expliqueraient le sang sur le col de ma parka. Je ne pensais même pas à le contredire, trop obnubilée par la sensation de ses longs doigts sur ma peau. Je fermais les yeux, d'un seul coup rattrapée par la fatigue, surtout émotionnelle, que je ressentais. Je n'avais qu'une envie, celle de me laisser aller contre cette large poitrine et me faire réconforter par Edward qui me tenait maintenant par les épaules.

Le docteur Cullen se racla la gorge pour nous rappeler sa présence.

- Elle n'est pas blessée Edward, c'est le sang de son père.

Edward retira doucement ses mains et j'ouvris les yeux.

- Qu'est-ce que tu en penses Bella ? Veux- tu venir passer la nuit chez nous ? Je pourrais t'emmener demain matin voir ton père. Tu dormiras dans la chambre d'Alice bien sur !

Il dit sa dernière phrase en lançant un regard d'avertissement à son fils et je sentis mes joues rougirent aussitôt en comprenant le sous-entendu.

- Je ne veux pas déranger ! Je peux très bien passer la nuit seule chez moi.

- Il en est hors de question, n'est ce pas Papa ? répondis Alice qui venait de nous rejoindre. Tu vas venir avec nous Bella. Edward a sa voiture, on va passer chez toi pour que tu prennes tes affaires et nous irons dormir à la maison. D'ailleurs tout le monde est parti.

Je me tournais vers la banquette pour constater en effet qu'il n'y avait plus personne. Les tables alentour s'étaient elles aussi vidées. Je ne savais plus quoi faire. Il était certain qu'en étant chez le docteur Cullen j'aurais plus facilement des nouvelles de mon père car si jamais Emmet ne rentrait pas avant dimanche, je ne pourrai pas aller le voir le lendemain.

- J'appelle une ambulance. Prends ta décision Bella. En tout cas, cela ne sert à rien que tu ailles avec ton père à l'hôpital, il a déjà commencé sa nuit et ils vont surement le laisser dormir tout en gardant un œil sur lui. Tu seras mieux dans un lit qu'à passer la nuit sur une chaise.

Il avait raison. Charlie ronflait la tête sur la table, visiblement trop soul pour ressentir la douleur. Je ne pourrais rien faire de plus pour lui cette nuit.

- D'accord. Si cela ne vous dérange pas.

- Bien sur que non, me dis Alice.

Le médecin parlait dans son téléphone tout en rangeant son matériel. Il raccrocha bien vite et se tourna vers moi :

- Alors, c'est OK pour toi Bella ?

Je hochais la tête.

- Une ambulance arrive. C'est une bonne chose que le bar soit vide, notre sortie sera plus discrète. Allez-y les enfants, rentrez vous reposer. Ne t'inquiète pas Bella, je m'occupe de ton père, me rassura t-il.

Je m'approchais de Charlie et l'embrassais doucement sur le front en lui murmurant « à demain papa ». Je sentis mes yeux se remplirent de larmes à nouveau à l'idée de le laisser là mais Alice me prit par le bras et m'entraina vers la sortie.

- Ça va aller Bella, tu le verras demain et il sera en pleine forme.

- Non, je ne crois pas non, dis-je en me retournant pour regarder mon père dans un si triste état.

J'avais l'impression que quelque chose c'était brisé en moi à le voir ainsi. Le divorce de mes parents c'était très mal passé et je savais qu'il ne s'en était pas encore remit mais j'espérais toujours inconsciemment qu'un jour il irait mieux. Mais là, la vérité m'apparaissait brutalement comme lorsque l'on vous réveille en ouvrant les volets, trop de sensations d'un coup, tout ce sur quoi je fermais les yeux depuis trop longtemps me frappant comme une gifle en plein visage. Charlie, mon papa, allait mal, très mal et il ne serait plus jamais le même qu'autrefois.

L'air frais de l’extérieur me fis du bien. Edward passa devant nous et se dirigea vers une voiture grise qui était garée dans le parking du bar. Il m'ouvrit la portière arrière et je montais en murmurant « merci ». Alice s'assit à la place du passager et Edward démarra la voiture.

Je lui indiquais la route pour aller chez moi. Une fois à destination, je filais chercher quelques affaires pour la nuit et le lendemain que je mis dans un sac à dos. J'hésitasi à chercher le numéro des parents de Rosalie pour savoir si Emmet était chez eux mais en voyant à la pendule du salon qu'il était déjà minuit moins le quart, je me dis que cela attendrait le lendemain.

Je ne fis pas très attention au trajet pour aller chez les Cullen car j'étais plongée dans mes pensées. Quand la voiture ralentie devant une immense villa blanche, je reconnu immédiatement l’endroit où nous nous trouvions. J'avais toujours admiré cette maison chaque fois que j'en avais eu l'occasion. Elle se situait à la sortie de la ville, à la lisière de la forêt et c'était, à ma connaissance, la plus belle et surement la plus chère de la région.

- Whaou, murmurais-je en descendant de la voiture.

Éclairée par la lune et quelques spots habilement dissimulés dans la végétation, la villa était vraiment impressionnante par rapport à notre petite maison.

- Notre mère est décoratrice d'intérieurs et adore rénover les vielles bâtisses, me dit Edward.

Tout en parlant il me conduisit vers la porte d'entrée, Alice nous suivant en silence.

- Quand mon père a trouvé une place de médecin généraliste ici, elle est venue en repérage pour nous trouver une maison et tout aménager avant notre installation.

Après avoir ouvert la porte d’entrée à l'aide d'un trousseau de clés qu'il sortit de sa poche, nous pénétrâmes à l'intérieur. Cela ressemblait à ce que l'on peut voir dans « maison & travaux ». Un mélange de modernité et de meubles anciens, le tout dans des coloris très clairs avec quelques touches de noir, comme le magnifique piano près d'une baie vitrée, et de gris foncé comme l'immense canapé d'angle qui séparait l'espace salle à manger d'un espace salon.

J'étais intimidée et gênée de débarquer ainsi chez eux la nuit, alors que nous ne nous connaissions pas beaucoup. Je les suivis malgré tout jusque dans la cuisine, ouverte sur l'immense espace du rez-de-chaussée. En face de nous, un large escalier métallique menait à l'étage.

- Tu veux boire quelque chose Bella ? Me proposa Alice, la tête dans le frigo.

- Euh, non merci. Je préférerais aller me coucher si cela ne vous dérange pas.

Je ne savais pas quoi leur dire vu l'étrangeté de la situation et j'étais pressée de me retrouver seule. De plus, Edward me fixait, assit sur le comptoir, et cela n’arrangeait pas les choses. Il portait une veste en jean ouverte sur un tee-shirt noir et un jean bleu délavé. Il ressemblait à un top model et moi je me sentais fatiguée, moche et sale. J'essayais de ne pas regarder dans sa direction et observais plutôt Alice qui buvait un verre de lait. Après l'avoir déposé dans l'évier, elle me dit :

- Pas de problème, Bella. Tu dois être très fatiguée après toutes ces émotions. Viens, allons-y.

Elle partit en direction des escaliers. Edward ne bougea pas mais dit d'une voix douce qui me fit frissonner:

- Bonne nuit, Bella.

Je me tournais vers lui pour lui répondre : « Bonne nuit Edward et merci de m'accueillir pour la nuit », avant de suivre Alice, troublée par l'intensité de son regard.

par zackarya - tags : Mes plus belles années ou non, Fan fiction, Ankoda, chapitre 5Commentaires (4)

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