Mais où est donc passé le projet de l’UMP ?

Une semaine après les Universités d’été du PS, l’UMP tient son campus à Marseille et tout est loin d’être aussi rose que le voulait Jean-François Copé qui doit perdre les quelques cheveux qui lui restent après avoir passé son temps à évoquer les supposées divisions des socialistes. Après l’attaque de Jean-Pierre Raffarin qui a réussit à faire reculer Nicolas Sarkozy en obtenant la suppression de la hausse de la TVA dans les parcs à thème, les propos scandaleux d’Alain Marleix à l’encontre du n°2 d’Europe Ecologie, Jean-Vincent Placé, qualifié de coréen national, c’est tout le projet de l’UMP qui a du plomb dans l’aile… Alors que le ministre de l’Agriculture et délégué général au projet au sein de l’UMP,

Bruno Le Maire avait dessiné les contours du programme présidentiel il y a quelques jours, promettant qu’il coûterait 0 euro à la France et proposant la fiscalisation des allocations familiales et la révision à la baisse des indemnités chômage pour les cadres à hauts salaires suscitant une levée de boucliers de nombreux responsables UMP, tout est devenu beaucoup plus flou ce week-end.

Hormis quelques points précis comme la fin du collège unique ou la réduction à six mois de la procédure de demande d’asile, le ministre s’est contenté «de fixer un cadre de réflexion» pour le parti avec trois règles fondamentales: la refonte du système éducatif, la réduction du coût du travail aujourd’hui trop élevé et le respect des règles d’autorité. Le tout selon un principe intangible et qui doit démarquer l’UMP du PS: la réduction de la dépense publique pour épargner les finances de l’Etat.

«Je pose des questions, à ma famille politique de trouver des réponses», s’est-il justifié, assumant des «convictions personnelles» distinctes de ce qu’un délégué général en charge du projet peut exprimer.»  Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République lâche même «Le projet du candidat, c’est celui du candidat» le projet de l’UMP sert uniquement «à contribuer à la réflexion» de celui qui n’est pas encore candidat !

Après 10 ans de pouvoir et de promesses non tenues, la droite n’a plus rien à proposer, il est temps pour elle de prendre de longues vacances !

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