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La belle vie de Jack McInerney

Par Mango

La belle vie de Jack McInerney«L’été semblait aussi infini que l’océan quand elle était petite et que sa famille louait le cottage gris au toit bardé de bois sur l’île de Nantucket.»
Maintenant Corrine habite à Manhattan avec Russell et leurs jumeaux.  Elle se sent toujours coupable de ne pas faire tout ce qu’elle devrait:«Mauvaise mère, mauvaise épouse, mauvaise hôtesse. Mauvaise.» C’est ainsi qu’elle se juge. Pourtant elle a tout pour être heureuse: un bon mari, de beaux enfants pour lesquels elle a abandonné un travail des plus agréables pendant cinq ans,  une belle maison,  des amis célèbres  mais elle se sent insatisfaite. Le 10 septembre 2011, une grande réception a lieu chez elle.Le 12 septembre elle rencontre Luke  dans la rue, un autre quadragénaire comme elle, rescapé d’une des fameuses tours. C’est le coup de foudre. Ils deviennent bénévoles pendant quelques jours. Lui aussi est un bobo new yorkais à qui tout a réussi mais son couple bat de l’aile. Sasha, sa femme, frivole et coquette, lui est infidèle et sa fille adolescente s’éloigne de lui. Bouleversés par le drame qui vient d’avoir lieu tout près de chez eux,  ils sentent leur vie s’animer à nouveau. Que vouliez-vous qu’il arriva?  Une saison d’amour fou  après quoi ce n’est malgré tout pas si simple. Une surprise les attend à la fin et le lecteur avec. 
Je connaissais la réputation sulfureuse de cet auteur qui a été entre autres un des inspirateurs du grand Bret Easton Ellis dont les romans m'ont fait une si grande  et belle impression. C'est pourquoi je suis très étonnée de n'avoir vu dans ce livre qu'un banal roman de couples qui vont mal, d'adultères passionnés ou réguliers, de  course à la notoriété, au luxe, à l'argent facile, "le fric , le toc et le chic". Bien sûr tout change avec l'écroulement des tours et les couples se remettent un moment en question mais ça ne dure pas longtemps et les anciennes habitudes reviennent vite. Ce roman ne m'a pas convaincue du tout qu'il s'agissait d'un grand ouvrage de l'auteur. Il a dû en réussir de meilleurs!             
La belle vie de Jack McInerney, (Éditions de l’Olivier, 2007, 467 pages). Traduit de l’anglais (États-Unis) par Agnès Desarthe Trois parties : L’été indien, Cet automne-là, VacancesChallenge de Sofynet: New YorkLa belle vie de Jack McInerney


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