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Quand le vent soufflait de Mostaganem, de Gérard Pertusa

Par Litterature_et_chocolat @HeleneChoco

Quand le vent soufflait de Mostaganem, de Gérard Pertusa

Un grand bravo aux Agents Littéraires et à Vincent en particulier pour le travail remarquable qu’ils fournissent afin de faire connaître de nouveaux auteurs!  Je réitèrerai ma participation avec plaisir.

RÉSUMÉ :

Extrait de la 4è de couverture : « Deviens ce que tu es », la célèbre injonction de Nietzsche, aura été le fil d’Ariane de la vie atypique de l’auteur. Sans cette motivation, il se serait sans doute « perdu » dans le dédale d’une existence foisonnante, riche de rencontres et d’expériences sans lien apparent entre elles. L’écriture de la présente autobiographie s’inscrit dans ce processus d’individuation, et en est le point d’orgue.

MON AVIS :  Je n’ai pas senti le « souffle béni » de Mostaganem…

Cette autobiographie a valeur de témoignage : l’auteur a en effet été membre de deux mouvements sectaires (répertoriés comme tel par MIVILUDES), dont l’Eglise Scientologue. Gérard Pertusa a quitté cette dernière, mais il ne renie pas pour autant son appartenance. Il vante les principes fondateurs de la Scientologie tout en dénonçant les dérives et les récupérations par les gourous ayant succédé à son créateur, Ron Hubbard.

Tout au long du livre, l’auteur fait montre d’un état d’esprit indépendant, frondeur et véhément qui, s’il s’est avéré utile dans certaines situations auxquelles il a été confronté, dessert à la longue le récit en le dotant d’un ton trop péremptoire. Gare ainsi aux ‘« gogos » grégaires adeptes du prêt-à-penser’ qui ‘gobent’ ce que les médias disent des sectes…

On peut regretter que l’autobiographie tourne au discours pamphlétaire, parfois vindicatif à l’encontre de personnes ayant croisé le chemin de Gérard Pertusa. On a parfois, le temps de quelques lignes, le sentiment désagréable d’assister à un règlement de compte là où on attendait une ode au respect d’autrui. L’écriture, émaillée de point d’exclamation, chargée de parenthèses et de tirets, concourt à donner au livre un ton de révolte aux antipodes d’une incitation à l’ouverture aux autres.

Le vent de Mostaganem n’a pas soufflé pour moi… Je remercie néanmoins chaleureusement Vincent, des Agents Littéraires, de m’avoir permis de découvrir ce livre, et Gérard Pertusa, l’auteur, pour me l’avoir fait parvenir.

JE VOUS LE CONSEILLE SI…

… vous appréciez les récits autobiographiques qui prouvent que chacun est maître de son destin et apte à fléchir sa destinée dans un sens ou dans un autre.

… vous voulez déjouer les techniques qu’utilisent les sectes pour recruter leurs adeptes : vous en apprendrez long sur « le syndrome du fruit défendu » et autres techniques d’embrigadement.

EXTRAITS :

Ne croyez pas que vous avez échoué parce qu’un ami intime ou un parent ne vient pas à la scientologie… Mettez-les en situation de « non-vouloir ».  Dès que vous mettez quelqu’un à « non-vouloir », il réagit en « vouloir »… Vous pouvez certainement vous montrer d’accord en disant : « D’accord, la Scientologie ce n’est pas pour toi. Je te conseille de ne pas t’en occuper ». Il ne sera pas d’accord avec vous et voudra venir. Soudain, vous le verrez s’intéresser.

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