Magazine Cinéma

Amityville 2: Le Possédé

Publié le 12 septembre 2011 par Olivier Walmacq

amityville2

Genre: horreur (interdit aux - 12 ans) 
année: 1983
durée: 1h40

l'histoire: Les Montelli, une famille de la middle-class américaine, succèdent aux Lutz dans la maison du Diable d'Amityville. 

La critique d'Alice In Oliver:

Pas évident de passer après Amityville, la Maison du Diable, un film d'horreur culte, et réalisé par Stuart Rosenberg en 1979.
Mais évidemment, suite à l'énorme succès du film, dû en grande partie à la mention "histoire vraie", le genre maison hantée inspire de nombreux ersatz.
Il était donc logique qu'une suite voie le jour. Et c'est la tâche délicate qui est confiée à Damiano Damiani, qui s'attelle donc à l'exercice difficile de la suite, évidemment attendue par les fans.

Comme je l'ai déjà souligné, le premier film s'inspire d'un fait réel, et raconte l'expérience terrible de la famille Lutz.
Cette fois-ci, c'est une nouvelle famille qui est à l'épreuve, les Montelli. Pour l'anecdote, Amityville 2: Le Possédé, s'inspire lui aussi d'une histoire vraie, les producteurs ayant juste changé le nom de la famille (la famille Defeo devient donc la famille Montelli).

Amityville 2 se divise donc en deux actes. Dans le premier, le scénario s'obstine à nous expliquer comme le fils aîné de la famille Montelly va progressivement sombrer dans la folie, jusqu'à assassiner tous les membres de sa famille à la carabine. Dans cette première partie, le film se contente de suivre la logique du premier, en reprenant les mêmes éléments: portent qui claquent, voix étranges et objets qui bougent, font partie du menu fretin.

amityville 2

Pourtant, très vite, Amityville 2 sombre dans le film d'horreur hystérique, Damiano Damiani jouant la carte du gore à l'excès.
Dans le deuxième acte, Amityville 2 prend une autre direction et vient flirter avec le film de William Friedkin, L'Exorciste.
Le fils Montelli a massacré sa famille mais il est également possédé par le démon. Un prêtre essaie donc de l'exorciser, le film sombrant alors dans une parodie de L'Exorciste.

Pourtant, malgré ses nombreux défauts et ses hésitations (clairement, le film oscille entre le premier volet et le film de William Friedkin), Amityville 2 reste une suite tout à fait honorable. Au moins, on ne s'ennuie jamais et certaines séquences se révèlent assez efficaces. Après, Damiano Damiani n'est pas Stuart Rosenberg et ne parvient pas à retrouver la force du premier long-métrage.
Toutefois, Amityville 2 reste le dernier épisode valable d'une saga, qui ne cessera de sombrer dans le nanar.

Note: 11.5/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines