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Homeland. Saison 1. Pilot.

Publié le 13 septembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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Homeland // Saison 1. Episode 1. Pilot.


C'était une des nouvelles séries les plus attendues de la rentrée et ce n'est pas une déception. J'ai trouvé ce premier épisode excellent. Il permet de se plonger dans l'univers de la CIA tout en restant simpliste puisque c'est du côté des analystes qu'on se tourne cette fois (et non pas des agents de terrain qui vont nous sortir de situations compliquées genre Annie Walker et ses fonds verts). Série ambitieuse et ambivalente, Homeland offre une composition très juste d'un monde qui n'a pas fini sa propre guerre (ici les américains contre le peuple irakien). Très réaliste dans son ensemble, ce pilote offre plusieurs possibilités de développement futur, notamment sur Scott Brody, qui cache pas mal de choses, notamment découvertes pour le téléspectateur via les flashback. C'est pas non intéressant, bien au contraire le côté mystérieux de tous les personnages nous plonge dans un univers proche de l'anxiété, celle de savoir ce qui va se dérouler par la suite.
Dix ans après la disparition de deux soldats américains lors de l'invasion de Bagdad, l'un d'entre eux réapparaît, il est le seul survivant du bombardement. Lorsqu'il revient aux Etats-Unis, il est accueilli chaleureusement par sa famille, ses amis et le gouvernement. En parallèle, un agent de la CIA qui a passé plusieurs années en Afghanistan reçoit d'un de ses informateurs une note sans équivoque : le héros agirait en réalité en tant qu'espion, préparant la prochaine attaque sur le sol américain...

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Créée par Alex Gansa (connue pour son travail sur 24) ou Gideon Raff (notamment scénariste du film d'horreur Train), on sait où l'on met les pieds. J'ai d'ailleurs un peu retrouvé de 24 dans cette série, notamment dans la réalisation (énergique au début, avec ce côté caméra embarquée et puis l'image est lisse et simpliste, sans effets de style). C'est donc sobre, et c'est pas plus mal. Il faut dire que Showtime est maîtresse en la matière avec des séries à la réalisation simpliste. Cela peut être à la fois un défaut, et une qualité, ici il faut le prendre dans le bon sens du terme. Côté histoire, le pilote prend son temps. Et la partie la plus intéressante à mes yeux c'est celle d'Anderson, l'agent de la CIA. Elle cache quelques choses (la bague de fiançailles, le pilule, …) et je pense que c'est le personnage qui développement à venir le plus important.
Du côté du sergent Brody c'est intéressant mais plutôt pour le côté familial de l'affaire : le retour vers sa femme Jessica (jouée par l'excellente Morena Baccarin) qui avait trouvée l'amour en un autre homme puisque son mari était présumé mort. On a aussi le côté mystérieux de son retour mais c'est secondaire au fond. Et puis Saul, joué par Mandy Patinkin tout gazonné de la barbe (ça change de ses précédents rôles) nous offre une composition d'un personnage étrange presque aphasé. Reste à voir ce que le scénario pourra nous fournir de plus passionnant par la suite. Ainsi, pour un premier épisode c'est convainquant, je dirais même qu'on va au fond des choses sans passer par quatre chemins, le tout en prenant son temps pour poser les éléments, les tensions, l'environnement et les émotions. C'est efficace, parfois on sent qu'il faudra du rythme quelque chose mais les "rebondissements" nous offre un petit plus me rappelant le cinéma d'espionnage sobre.
Note : 7/10. En bref, un pilote solide, sobre et sérieusement bien écrit. Le cast est lui aussi convainquant. A voir.


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