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Quelles sont les (éco)pratiques au bureau ?

Publié le 13 septembre 2011 par Carocahors

Riposte verte nous livre « quelles sont les (éco)pratiques au bureau ? »Riposte Verte, l’association au service de l’environnement (tertiaire), avec l’Observatoire de l’éco-responsabilité du tertiaire, livre les résultats de son enquête « DECHETS : QUELLES (ÉCO)PRATIQUES AU BUREAU ? », menée en juin 2011 auprès de 768 personnes.

TRI & COLLECTE

Trop souvent, la collecte sélective existe mais pas le tri.
Première constat : trois acteurs tertiaires interrogés sur quatre bénéficient d’une collecte sélective de leurs déchets.

Seconde information, neuf sur dix trient le papier (88 %), une moitié le plastique (55 %), le verre (48 %) et l’aluminium (52 %).

Il apparaît donc que trop souvent le tri n’est pas effectué alors que la collecte sélective existe. Et, à l’inverse, pour le papier, le tri ne mène pas toujours à la poubelle jaune !

Notons enfin que seules 59 % des personnes interrogées sont certaines que le tri est suivi d’une collecte sélective. À l’inverse, au moins 17 % des poubelles triées sont mélangées pour la collecte dans un bac unique, les efforts de tri étant, dans ce cas, inutiles !

Réemploi : le parent pauvre
Que ce soit via le don, la recharge ou le reconditionnement, le réemploi des « déchets » n’est pas encore entré dans les mœurs.

Ainsi, 9 % du panel rechargent ses cartouches d’encre/toners, 71 % recyclent ces déchets dangereux et 20 % les jettent ou les « perdent de vue ». 41 % du recyclage s’effectue auprès du fournisseur, 21 % d’une association solidaire et 6 % de Conibi (spécialisée dans le recyclage des cartouches d’impression).

Concernant l’éclairage, si 50 % des ampoules sont recyclées avec certitude et au moins 12 % sont jetées hors filière agréée, un manque de communication interne fait que 38 % des collaborateurs ne savent pas ce qu’elles deviennent en fin de vie.

Situation presque identique pour les piles : 2 % sont rechargées, 66 % recyclées, 8% jetées hors filière et une sur quatre traitée sans qu’une information ne soit donnée.

S’il est avéré qu’un déchet informatique sur deux est recyclé (60 %), il est à noter qu’un tiers des collaborateurs ne savent pas ce que devient leur ordinateur usagé (32 %). Le recyclage se fait en majorité vers une entreprise spécialisée ou le fournisseur (48 %) et vers le personnel ou une association solidaire (30 %).

Des collaborateurs (toujours) prêts à s’engager…

89 % affirment que le système de tri peut être améliorer (ou instaurer) dans leurs structures et 96 % se disent prêts à faire des efforts pour y participer.

NETTOYAGE

Un manque d’organisation préjudiciable
En effet, seul un salarié sur trois (31 %) peut affirmer qu’un planning détaillé est fourni aux employés de ménage. Au moins un tiers des acteurs interrogés ne détaillent pas leurs exigences au responsable de l’entretien des locaux. Instruire ce personnel des pratiques attendues et des procédures à suivre est pourtant indispensable dans une démarche (éco)responsable. Chez les collaborateurs, un salarié sur trois ne sait rien de la politique en
la matière.

Du fait du manque de poubelles sélectives, 72 % des poubelles de bureau sont « protégées » par un sac. Leur fréquence de renouvellement est, elle, très variable mais, tout de même, un tiers des sacs sont changés tous les jours (soit, par exemple, plus de 2 000 sacs par an pour dix poubelles !).

L’impact des produits d’entretien « oublié »
La même tendance se retrouve dans les critères de choix des produits de nettoyage. Un tiers (35 %) des personnes interrogées ne s’intéressent pas aux produits d’entretien qu’ils respirent toute la journée ! Quand ils les connaissent, il ressort que moins de la moitié sont biodégradables (8 %), (éco)labellisés (27 %) ou concentrés/rechargeables (4 %) et qu’un quart (26 %) ne présente aucun avantage environnemental.

Un produit emblématique d’une consommation néfaste pour l’environnement, la lingette nettoyante, est utilisée dans 14 % des structures du tertiaire interrogées. Heureusement, elle est, de plus en plus souvent, remplacée par une éponge ou un chiffon.

CONCLUSION

Les marges de progression sont révélatrices des efforts attendus pour assurer aussi bien le tri et le recyclage de ses déchets que l’entretien (et l’utilisation de produits d’entretien) écoresponsable. Et, le défaut d’information des collaborateurs sur ces sujets illustre le manque de communication, pourtant, indispensable à une (double) prise de conscience individuelle et collective.

L’étude est à retrouver en intégralité (analyse, résultats et commentaires) sur le site de Riposte Verte. Et pour ceux qui souhaite encore plus d’informations sur la gestion des déchets au bureau peuvent retrouver une publication plus complète sur le sujet : Riposte de l’Année 2011 – Réduire et gérer les déchets de bureau, Quelles solutions ?


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