600 millions en soutien à l'aviculture

Écrit par Cameroon Tribune   

Mercredi, 14 Septembre 2011 14:42

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L'appui de l'Etat devrait permettre l'accroissement de la production et la stabilisation des prix. Des sonnantes et trébuchantes se trouvent dans la caisse d'avance du ministre de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire (MINEPAT). C'est une somme de 600 millions de F représentant une avance de trésorerie sur les 700 millions du montant total d'un appui accordé par l'Etat au secteur avicole. Le contrat d'octroi de l'avance a été signé avant-hier entre le MINEPAT et l'Interprofession avicole (IPAVIC). L'appui devait contribuer au redressement de la filière sinistrée par la grippe aviaire de 2006 qui avait décimé le cheptel. La production était alors brutalement passée de 600.000 têtes à 50.000. Faut-il le rappeler, le secteur avicole fait partie des filières identifiées comme porteuses de croissance au Cameroun. D'où la décision de l'Etat de soutenir la filière. Selon la convention de 2008, 50% de la somme allouée sont une aide non remboursable, 50% représente descrédits. L'argent, a promis Ahmadou Moussa, président de l'IPAVIC va aider à reconstituer le cheptel par l'importation des reproducteurs pour peupler les fermes parentales. L'objectif est de porter la production des poussins d'un jour à 850.000 par semaines. A l'heure actuelle, la production hebdomadaire est de 640.000 poussins. Depuis 2008, l'Etat a régulièrement accordé des subventions ponctuelles au secteur avicole pour répondre aux besoins du marché pendant les fêtes de fin d'année. A terme, il est question d'approvisionner abondamment le marché national. C'est pourquoi, il est envisagé la promotion des chaînes d'abattage. Le ministre Louis Paul Motaze a souligné dans son propos les contraintes de l'IPAVIC liées à cette subvention : stabiliser les prix de vente du poulet, ramener le prix du poussin d'un jour de 475F à 350 F. Dix accouveurs bénéficieront de la subvention. La clé de répartition a été élaborée et la liste de bénéficiaires validée par le ministre de l'Elevage, des Pêches et des Industries animales.
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