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Fermeture confirmée d'une classe de Maternelle à l'école de Bouville

Publié le 14 septembre 2011 par Aurelinfo

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Malgré les actions des parents d'élèves et des élus, l’école Thomas Corneille de Bouville, petite commune rurale d'environ 1000 habitants en seine-maritime, aura une classe de moins. Comme le dit le Député PS de la cinquième circonscription de seine-maritime, Christophe Bouillon sur son Blog, on frise l’aberration. La classe maternelle compte 33 élèves et ne pourra donc accueillir d’autres enfants, alors que dans le même temps des maisons seront bientôt terminées de construire et accueuilleront ainsi de nouveaux enfants à Bouville. Ainsi, la fermeture d'une classe en maternelle ne permet plus l'accueil des enfants de 2 ans et demi.  « Nous sommes à 99 inscrits pour le groupe scolaire. Nous savons que 6 enfants ont été inscrits dans le privé à cause de cette fermeture. Cela va poser un problème pour l'agent territorial spécialisé des écoles maternelles (atsem), puisque les 42 inscrits de maternelle, ont été répartis dans une classe de petits-moyens et grande section-CP, cette dernière se trouvant dans le bâtiment de l'école élémentaires », expliquent Frédérique et Benoît, porte-parole des parents. « Julie fait partie des six petits de 2 ans et demi qui ne vont pas pouvoir rentrer ce matin, alors que depuis toujours, les enfants de cet âge ont été pris à l'école maternelle », souligne Tiphanie sa maman. L'école de Bouville n'est malheureusement qu'une parmi tant d'autres qui paye ainsi cette obsession du chiffre qui ne tient pas compte des conditions d’enseignement des jeunes enfants. La décision de fermer une classe dès lors que la moyenne est inférieure à 25 élèves a eu raison du maintien du retrait de la maternelle de Bouville, dont la moyenne par classe après fermeture est de 24,75. C’est la logique Sarkozy de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux qui conduit à des suppressions massives de professeurs (qui fait économiser en comptant tout les non-remplacements de fonctionnaires à l'Etat autant en un an qu'avec la diminution de la TVA chez les restaurateurs, soit 3 milliards d'euros). Résultat, localement les services de l’Education Nationale gèrent la pénurie. Depuis que Nicolas Sarkozy est président de la République, plus de 65.000 postes d’enseignants ont été supprimés.  L'Etat doit donner à l’Education Nationale les moyens de remplir ses missions et d’abord celles d’offrir aux enfants des conditions d’études égales. Seul un retour de la gauche au pouvoir pourra garantir cela.

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