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Du Demy d'aujourd'hui...

Publié le 02 juin 2007 par Caroline
Ces jours-ci, j'ai du mal à trouver les mots qui conviennent au blog tellement j'ai de confusion dans la tête. Je ne m'étendrai pas plus pour expliquer le mot "confusion". Cela m'empêche de parler de ce que j'aime, de le faire partager. Par exemple, le dernier film de Christophe Honoré qui m'a bouleverversée, je n'ai pas trouvé les mots pour l'exprimer ici. Je tombe, par chance, sur la chronique de Christian Oster dans Libé d'aujourd'hui, qui va m'aider à dire mes sentiments : 22a4d9168ea0bd13898dbe34c9e5dc88.jpg
Le soir, je vais voir les Chansons d'amour , un film salué par une bonne partie de la presse. Parfois, j'ai besoin d'une bonne partie de la presse pour trouver le courage d'aller voir un film. Parfois, après, j'en veux à une bonne partie de la presse. Parfois, aussi, c'est à moi que j'en veux, parce que je n'ai pas écouté une bonne partie de la presse. Là, je n'en veux à personne. Je remercie au contraire une bonne partie de la presse, le réalisateur, Christophe Honoré, les actrices, les acteurs, l'auteur des chansons, Alex Beaupain, et toute l'équipe. Sans eux, je n'aurais pas été un si bon spectateur. Evidemment, sans eux, également, je n'aurais pas eu à ramer à ce point, après, pour consoler ma femme. Ce film lui a brisé le coeur. Je la ménage, bien sûr. Je garde pour moi l'envie que j'ai d'expliquer comment Christophe Honoré s'y est pris pour qu'on en arrive là. Je pense que je vais acheter le disque...
Je dois avouer que malgré mes soupçons à l'encontre de la critique cinéma de Télérama, pour ce film, ils n'ont pas hésité à sortir le : 55fac1b95903e975ce8003b8de534df6.gif et je mets de coté ma mauvaise foi. Pour les inconditionnelles de J. Demy dont je fais partie, Christophe Honoré se présente sans plagiat en digne successeur du réalisateur des Parapluies de Cherbourg. D'ailleurs, pour continuer dans la même sensibilité, j'ai reçu un autre DVD d'Agnès Varda en cadeau de la fête des mères (mieux que le collier de pâtes !) et cet après-midi, je file à Entraigues, à la salle Jacques Demy . Gilles Ribstein y organise le festival du film documentaire social sur le thème : Qu'est-ce qu'on boit ? On n'en sort pas... Et c'est tant mieux.

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