Magazine

Bien des choses

Publié le 16 juillet 2006 par Caroline
L'invité d'honneur du Festival d'Avignon n'est pas Josef Nadj mais la pluie. Pour la troisième soirée consécutive, elle s'invite en fin de journée et sème la pagaille. Les spectacles en plein air sont annulés et les festivaliers font la queue à la FNAC pour se faire remboursés, dépités. Je n'ai pas le souvenir d'avoir vu un phénomène pluvieux aussi répétitif en été. On est plutôt habitués à des soirées perturbées par le Mistral. Si on a des considérations agricoles plutôt que culturelles on ne peut que se réjouir de cette pluie quotidienne. C'est donc trempée pour avoir couru dans les rues d'Avignon que je suis arrivée à la librairie l'Eau vive (nom de circonstance) pour assister à la lecture d'extraits d'une pièce pour jeune public, écrite par Sylvie Durbec : Nous on sème jouée en ce moment dans le Off. Cette pièce a été éditée par Les Éditions du Bonhomme Vert. On peut voir sur la photo Sylvie Durbec et l'illustratrice de l'album dont j'ai oublié le nom... Elle m'excusera ? Ses illustrations sont de très beaux collages. medium_P1010022.jpg Ensuite, nous sommes allés voir Bien des Choses, un spectacle écrit et mis en scène par François Morel et interprété par François Morel et Olivier Saladin.medium_scan_671673528_1.2.JPG Le thème est le voyage. Il s'agit d'un échange de cartes postales entre les Rouchon et les Brochon. Même partis très loin, ils ont toujours les préoccupations du quotidien et notamment, celle de leur loisir favori, les mots fléchés :
À la définition : période des amours, en trois lettres, j'avais mis "été" et en pleine nuit, mon mari s'est réveillé en criant "rut, rut, rut !" Je me suis aperçue que je m'étais trompée.
Il y a un passage consacré à Avignon et son festival qui ne sera peut-être pas présent lorsque la pièce sera tournée plus tard. C'est un passage délicieux et ironique où entre autres, Bartabas se fait égratigner (Je n'ai pas pu m'empêcher d'applaudir, et je n'étais pas la seule, tant le personnage est irritant !). Ces deux couples voyagent mais ne ramènent rien, sinon des souvenirs achetés dans des magasins pour touristes. Quand ils vont rentrer chez eux, le quotidien reprendra comme avant.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Caroline 722 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte