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Brothers & Sisters - Review Générale - Critique - Saison 1

Publié le 25 février 2008 par Blabla-Series

  Brothers & Sisters - A juicy family soap opera

Produit par Jon Robin Baitz (Alias, The West Wing)
Diffusion sur ABC
Series Premiere 24 Septembre 2006
Saison 1 achevée le 20 Mai 2007
Format 42mn - 23 épisodes
Série renouvelée

Cast


Calista Flockart (Ally McBeal), Rachel Griffiths (Six Feet Under), Sally Field (ER), Dave Annable (Reunion), Balthazar Getty (Alias, Pasadena, Charmed), Matthew Rhys, Patricia Wettig (Prison Break, Alias, Breaking News) et Ron Rifkin (Alias)

Show Synopsis


La famille Walker est une américaine typique, unie mais en crise, en harmonie mais cachant de profonds désaccords. La famille se retrouve à l'occasion de la visite de Kitty, la grande-soeur dans la ville natale. Alors qu'elle a plus ou moins poussé son jeune frère à s'engager pour l'Afghanistan, depuis que ce dernier est rentré, Nora, la matriarche ne lui adresse plus la parole. Kitty décrochera le boulot qu'elle convoitait : chroniqueur politique en faveur des Républicains dans une sorte de talk show. La famille va devoir apprendre à pardonner, seulement, juste avant la mort subite du père de famille, ce qui engrangera de grandes révélations, la vie paisible ne sera pas de si tôt.

Critique


Qui a dit que Grey's Anatomy suffisait amplement pour tous les fans de soap et de dramédies légères et intenses ? Brothers and Sisters-Grey's Anatomy, même combat.
Quoi qu'en fait, pas vraiment.
Ce qui fait le charme de Brothers and Sisters, c'est son casting, en béton armé ! Quand je dis casting, c'est plus la récupération d'un tas de visages connus. Mais mis à part Calista Flockhart dont j'ai toujours détesté la mono-expression de son visage botoxé, c'est un réel bonheur de retrouver Rachel Griffiths, en tête, Sally Field, Tom Skerritt, et Ron Rifkin ...

Après un series premiere convenable mais pas vraiment révolutionnaire, je dois avouer que la famille Walker, ben elle est plutôt sympa. J'ai vraiment eu très peur de tomber dans une espèce de famille caricaturée chrétienne-moralisatrice, pas vraisemblable du tout, oui c'est ça, une famille à la 7th Heaven. Vous imaginez le désastreux tableau ?

Mais non, bien au contraire, la benjamine, le frère aîné et le patriarche sont des Républicains purs et durs, derrière Bush et tout ces slogans "Tough on Crime, big on defense, America first, old fashioned, and then, you faith". La matriarche, la grande soeur et le frère homosexuel sont démocrates, contre la Guerre , l'administration Bush, et tout le tutti. Pour preuve, Sally Field et Calista se font la gueule.

"That i sent Justin to war, that i put him on the front line ? That's reductive. I was right there. I was in New York . I was six blocks away from there the towers fell.

I know where you were Kitty, for god's sake you're my child, I was terrified for you, i was on the phone with you. And then i was terrifyng for him, day after day, you have no idea what it's like for a mother. You don't think about that when you go on the air, and you sell your views. And now, you're going be doing on a national television, that's just really great."

Je reconnais, la série enchaîne certains bons vieux clichés des soap-operas classiques : situations mélodramatiques, chansons douces balancées subtilement en fond sonore, engueulades qui grippent la gorge suivis d'innofensives réconciliations touchantes...
Sarah ne fait plus l'amour avec Joe, son rôle de mère et de vice présidente de l'entreprise familiale est difficile à concilier. Justin, envoyé en Afghanistan, sous les conseils de sa soeur conservatrice, est depuis totalement à la masse et s'adonne à la secte 100% plaisir. Kitty, la supposée coupable, se lance dans une émission tv politique dans laquelle elle expose ses opinions pro-bushiennes. William meurt et laisse ses secrets derrière lui, Nora joue la veuve épleurée et la mère possessive, savait qu'elle était trompée depuis quinze ans mais ignore l'existence de l'enfant naturel de William . Kevin est l'avocat brillant, évidemment homosexuel, évidemment célibataire.

Mais ce qui est juste dans Brothers and Sisters, c'est que cette famille, elle tient la route. Les personnages sont sans cesse en interaction les uns avec les autres. C'est un peu comme si elle existait, cette famille, et qu'elle vivait sous nos yeux. Bon, il faut seulement oublier le casting d' Ally McBeal, Alias, Six Feet Under, Prison Break, Law & Order, the West Wing, Everwood, ER, Felicity, Cold Case et CSI et on y croit facile.

Moi je dis, en parallèle des aventures trépidantes des Heroes, des matchs sous les feux du Vendredi Soir, des intrigues de Veronica, du machiavélisme de Dexter Morgan, des péripéties de Marin Frist, Liz Lemon, Betty Suarez, Nancy ou autre femme desespérée ainsi que tout un reste de drama affriolants, les soaps-operas, ça fait du bien. Surtout celui là qui avec cet aspect politique et ses discours vraiment bien construits, a le mérite de se démarquer des autres.

En conclusion, Brothers & Sisters est un soap classique et typique .. d'ABC : tantôt excellent, tantôt franchement douteux (principalement en milieu et fin de saison), parfois dynamique et rythmé, parfois fastidieux et sans intérêt, il bénéficie d'un potentiel dramatique intéressant qui réserve quelques surprises et avant tout d'un cast de (grand) choix (Rachel Griffiths en tête -son rôle de Brenda dans Six Feet Under étant pour moi véritablement culte) mais qui paradoxalement lui fait perdre tout crédit, notamment lorsque les scénaristes s'évertuent à écrire de médiocres répliques à des acteurs plus qu'épatants et dont leur talent est plus que notoire (toujours Rachel en tête).

Gladys, i'll call you back. Pension fund. Where is all the money ?
God, Dad, what have you done ?
(Tiens, ça m'rappelle quelque chose d'identique, fin du pilot
-Mary Alice, what have you done
?-)

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