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Une ex croupière brise l’omerta et dénonce les casinos

Publié le 26 septembre 2011 par Alain Dubois

Le témoignage d’Éléonore Mainguy, cette ex croupière avait fait fracasser l’audimètre de la plus populaire émission du Québec «Tout le monde en parle»… Le revoici en exclusivité sur JeuEnLigne.ca: Je suis une ex-croupière qui a payé cher son passage dans le «monde merveilleux» des casinos. Mon objectif n’est pas de faire pitié ni de me venger. Mon but est de témoigner d’une pénible réalité et de partager avec vous mon regard sur le triste sort de plusieurs d’entre-nous, victimes d’un système obnubilé par le profit.

Éléonore Mainguy, ex croupièreJ Les astuces des casinos pour déplumer les clients...

Je suis une ex-croupière qui a payé cher son passage dans le «monde merveilleux» des casinos. Mon objectif n’est pas de faire pitié ni de me venger. Mon but est de témoigner d’une pénible réalité et de partager avec vous mon regard sur le triste sort de plusieurs d’entre-nous, victimes d’un système obnubilé par le profit.

Depuis que le jeu est une affaire d’État, Loto-Québec est devenu une vache à lait qui tire d’immenses bénéfices de la misère, du vice et de la maladie. Inspiré de techniques maffieuses pour lessiver les joueurs, tout est mis en oeuvre pour vider les poches du citoyen qui s’aventure au casino. Il n’y a pas seulement le joueur compulsif qui est pris dans cet engrenage… il y a aussi la personne debout de l’autre côté de la table qui est formée pour représenter les intérêts du casino: le croupier

MES DÉBUTS, MES ILLUSIONS

Lors de mon embauche, j’étais extrêmement fière. Seulement une trentaine de personnes sur 2 000 ou 3000 postulants sont engagées pour travailler dans ce milieu très fermé. La position de croupier est très convoitée. C’est un métier prestigieux, bien rémunéré et entouré de mystère. Le croupier manipule de grosses sommes d’argent et gère une table de jeux de 1 à 14 joueurs en même temps. Cette pratique requiert beaucoup de concentration et énormément de stress. Il faut être ambidextre, bilingue et calculer mentalement en des temps records. Après tous les tests psychométriques, les entrevues et la formation de 4 semaines, l’ego est gonflé à bloc. J’étais heureuse et très stimulée par le défi qui m’attendait...

Chaque croupier qui commence apporte avec lui une énergie nouvelle et rafraîchissante pour le casino. En ce qui me concerne, on me complimentait sur ma bonne humeur, mon entrain, ma personnalité et me comparait aux croupiers d’expérience aigris… Je me pensais excellente et je me disais que pour moi, tout irait bien. Je rentrais à la maison, & fière de mon rendement et de mon gros chèque de paye. Je croyais gravir les échelons jusqu’au sommet grâce à la qualité de mon animation et à ma maîtrise des différentes techniques de manipulation de cartes. J’encourageais les joueurs, les supportais et les écoutais attentivement en toute bonne foi. J’étais devenue une «jésucologue » pour mes clients. Je ne réalisais pas tout l’impact négatif de leur dépendance sur leur vie et eux, ne me la démontraient pas. Si l’on est «productif», on nous promet des promotions et des augmentations de salaire très rapide. Les patrons font du renforcement positif intensif pour t’inciter à te dépasser et ça fonctionne. Ça paraissait motivant comme défi. Je me disais qu’en donnant le meilleur de moi-même j’y arriverais. Mais je ne me doutais pas du prix à payer!

1 AN APRÈS…

Après un an, la clientèle s’avère être toujours la même ou du moins, elle se comporte dramatiquement de la même façon. Certains clients commencent à te détester parce que la chance ne leur sourit plus. J’ai commencé à prendre conscience que telle ou telle personne avait perdu énormément de sous avec moi depuis ma première journée. Alors, ils se défoulent, te dénigrent, te font des remarques désobligeantes sur tes performances. Ils t’accusent de les voler, de faire exprès ou de souhaiter leur perte. Ils t’insultent «méchante; profiteuse; démone; vache; petite crisse», te lancent leurs jetons, leur argent violemment. Ils deviennent agressifs, perturbés et te répètent les mêmes phrases sans arrêt: «paye, paye, paye», «fais-moi récupérer», «donne-moi une belle carte» , et ce, 100-300-500 fois par jour. Je ne pouvais jamais remettre le joueur à sa place. Je pouvais à peine lui demander d’être poli… il ne fallait pas qu’il se fâche et quitte la table!

Ce n’est qu’après un certain temps qu’on réussit à prendre du recul, qu’on voit tout à coup dans quoi on vient de s’embarquer. Il faut malheureusement l’avoir vécu pour comprendre les rouages insidieux du système et leur conception du service à la clientèle hors pair.

Je me suis rappelé alors les premières semaines de formation intensive où l’on m’a d’ailleurs, durant cette période, fortement suggéré de ne pas voir ni ma famille ni mon amoureux. Question de bien me concentrer sur ce que j’apprenais. On nous façonne, nous endoctrine, nous manipule. On nous fait croire que nous sommes la crème de la société. Une fois la formation réussie, on en ajoutera de nouvelles. Gestion de conflits, code vestimentaire, etc. On nous apprend tout sauf le fait que nous allons rencontrer la misère du monde, la maladie et le vice.

PROCÉDÉS FRAUDULEUX

Durant ces intenses séances de «brainwashing», on nous enseigne à détecter le rythme adéquat d’une partie. Il faut s’adapter aux clients. Chaque joueur a sa façon de jouer, sa personnalité et sa façon de… dépenser. Il faut les faire «cracher», on a presque la main dans leur poche. Ne doutez pas de l’immense influence que peut avoir le croupier sur les joueurs! Par exemple, si le client gagne, on accélérera le rythme pour qu’il s’emballe et mise plus haut. Les probabilités nous assurent que ça ne durera pas et qu’il perdra ce qu’il a gagné rapidement. Quand il commence à perdre, on diminue la cadence pour qu’il ait l’impression de perdre moins vite et d’avoir le contrôle sur ses mises. On lui laisse le temps d’analyser le jeu en cours.

«On nous façonne, nous endoctrine, nous manipule»

Puis il y a l’animation, «l’entertainment». Là aussi, il faut s’ajuster et évaluer le profil psychologique du client. Est-il là pour se valoriser? Est-il là pour passer le temps? Est-il là pour se défouler? Est-il là pour se refaire? Le client ne doit pas se sentir jugé, ni contrarié. Au contraire, il doit se sentir à son aise et en contrôle de la situation. Tout ce qui lui plaira afin de favoriser… sa perte. En fonction du tempérament du joueur, le croupier pourra gérer son attitude pour devenir complémentaire. Le jeu est simple. S’il a besoin d’impressionner, vous serez impressionnable. S’il a besoin d’être méchant, vous serez vulnérable. S’il a besoin de jaser, vous serez totalement à l’écoute. Oui, ça se complique quand il y a plusieurs joueurs, mais un bon croupier saura plaire à tous. Même si le client vous déverse son venin, vous ne pouvez pas lui dire d’aller se faire voir. Il faut être compatissant même s’il vous considère responsable de ses pertes. Je retournais chez moi complètement épuisée. Les casinos, eux, sont infatigables et insatiables.

La façon de distribuer l’argent est aussi un facteur important. Si le joueur joue moins fort, nous lui donnerons les plus petites coupures possibles. Lorsqu’il est dans une phase de panique et qu’il veut récupérer ses dettes, nous lui donnerons de gros jetons. On doit voir venir ses besoins sans qu’il ait à les exprimer. Il doit avoir l’impression qu’il gère lui-même ses jetons. Le procédé est simple. À partir du montant investi, le croupier apprend vite à calculer les gains ou les pertes du joueur. D’un seul coup d’œil sur les jetons qu’il a en main, nous savons où il en est. Les patrons ne se gênent pas pour nous donner leurs impressions: «Tu as beaucoup payé dans la dernière heure, ralentis… Ce monsieur semble t’apprécier… Tu n’as pas fait gagner beaucoup à la maison aujourd’hui», etc. On est surveillé de partout. On m’attribuait des «soleils» lorsqu’on remarquait que j’avais «pris soin» du bon client. L’employé qui avait le plus de «soleils» était éligible à un prix. Il y a aussi les statistiques sur le temps que tu mets à brasser les cartes, à payer et ramasser les mises. On examine la façon dont tu fais les choses. Puis comme dans toute entreprise, il y a les évaluations. On prend des notes sur toi jour et nuit. On évalue ton rendement à tous les niveaux. Je n’avais pas le droit de porter un parfum qui valait trop cher ou des bijoux d’une certaine valeur, il ne fallait surtout pas susciter la jalousie ou laisser croire que je gagnais beaucoup d’argent. L’objectif: le maximum de confort pour un maximum d’illusions. Tout ce beau «service à la clientèle» brillamment ficelé est conçu dans un but bien précis.

AU SERVICE DU CITOYEN

D’abord, si vous ne pouvez vous déplacer, le casino organise des autobus qui feront le voyage aller-retour, partout en région, pour un montant symbolique de quelques dollars, incluant un repas. On va aller vous chercher, peu importe où vous êtes. Tous les jours, des dizaines d’autobus bondés de retraités et de femmes au foyer arrivent à nos portes. Il m’est impossible de répertorier combien de milliers de dollars se sont évaporés entre mes mains.

L’environnement immédiat du joueur est contrôlé de manière à lui faire oublier le temps qui passe, ça vous surprend ? Il n’y a pas d’horloge dans le casino. Un peu avant que le soleil se couche, les superviseurs s’affairent à fermer les volets et les rideaux. On ne fera plus la différence entre le jour et le soir. L’ergonomie des sièges permet aux clients de rester assis des heures sans ressentir le besoin de se lever. L’éclairage ne fatigue pas les yeux, évidemment. Le son des machines envoûte, ensorcelle. Tout est calculé. Même les odeurs sont choisies parce que leurs composantes stimulent le cerveau et suscitent une sensation de bien-être et d’excitation ! Vous ne sentirez pas aisément la fatigue. On vous apportera tout ce qu’il vous faut et surveillera votre place si vous devez vous absenter.

«J’ai vu des gens déféquer sur leur chaise. J’ai vu des femmes enceintes jouer pendant 24 heures sans arrêter. J’ai vu des hommes mourir d’infarctus»

Finalement, lorsque vous déciderez de sortir du casino, il faudra traverser un parcours où se dresse une foule de tentations pour freiner vos ardeurs.

On vous offre des cadeaux, des gratuités et des rabais si vous êtes membre du casino. Plus vous dépensez et jouez longtemps, plus le casino vous offrira de payer votre chambre d’hôtel, vos repas, vos cigarettes et vos consommations au bar. En tout, 19,6 millions sont distribués sous forme de ristournes promotionnelles chaque année. J’ai vu des gens jouer 100 $ de plus pour avoir droit à un paquet de cigarettes gratuit !

LA RÉALITÉ DU CROUPIER

On passe de 8 à 12 heures par quart de travail avec les mêmes personnes à 1 mètre de distance. J’ai vu des mères de famille dépenser 400 $ en une demi-heure et repartir avec à peine assez d’argent pour acheter le matériel scolaire de leurs enfants. J’ai vu des gens déféquer sur leur chaise. J’ai vu des femmes enceintes jouer pendant 24 heures sans arrêter. J’ai vu des hommes mourir d’infarctus. J’en ai vu d’autres pleurer à chaudes larmes. J’ai vu des gens dormir dehors devant l’entrée. J’ai vu des parents jouer des heures durant pendant que leurs enfants étaient enfermés dans la voiture. Les victimes sont trop souvent des personnes âgées ou des gens pauvres. Ce que je trouvais le plus triste, c’était de voir du bon monde ordinaire, comme vous et moi, perdre leurs RÉER et leur fonds de pension, eux, qui avaient choisi ma table croyant en une chance meilleure. Parfois, ils pleuraient devant moi tout en continuant de miser. Ils m’avouaient mentir à leur famille sur leurs pertes. Ils menaçaient de se suicider. Je ne pouvais pas leur dire qu’ils avaient peut-être perdu un peu trop d’argent et qu’ils devraient prendre une pause ou jouer moins fort. Jamais je n’avais le droit de suggérer quoi que ce soit. Même le client menaçait parfois de faire une plainte si je n’avais pas une belle attitude. On ne peut donc rien faire dans l’immédiat. Parfois, on devait attendre qu’il renouvelle sa menace juste pour être certain. Je devais attendre ma pause et aller voir un superviseur qui, lui, réconfortait le client en lui offrant un verre ou en lui disant de pren-dre une pause. Mais aucune aide professionnelle n’était disponible.

Depuis l’enfance, on nous enseigne que l’on a, en tant que citoyen, une responsabilité civile envers son prochain. On se doit de porter secours à une personne en détresse. Le barman doit arrêter de servir un client trop soûl. Si le barman ne le fait pas, il peut être poursuivi pour négligence criminelle. Mais ici, on nous oblige donc à renier cette obligation civile. Au contraire, on doit tout faire ce qui est en notre pouvoir pour divertir, motiver et dépouiller le joueur. On assiste, impuissant, à la déchéance d’autrui sans rien faire pour l’aider. C’est dur sur la conscience, très malsain et déshumanisant comme milieu de tra-vail. On nous transforme en pures machines à laver, nous, les employés du gouvernement. Le problème c’est que les croupiers ne sont pas des machines!

RIEN NE VA PLUS

Après deux ans, je les détestais… tous. Je trouvais les joueurs complètement ridicules de croire qu’ils pourraient faire de l’argent au casino. Après tout ce temps, tu as assez d’expérience pour savoir qu’il n’y a pas de gagnant à long terme autre que Loto-Québec. Je les méprisais complètement. Ils étaient tous des imbéciles, des faibles. C’était à eux de se contrôler, c’était à eux de ne pas jouer, c’était leur problème pas le mien!!! C’est comme ça que les patrons souhaitent que tu penses. C’est d’ailleurs la meilleure façon de se faire une carapace pour être en mesure de ruiner des humains, jour après jour. En les haïssant, je devenais inatteignable. L’empathie n’existait plus. Ils méritaient leur sort. J’étais devenue le «croupier d’expérience aigri».

De la 3e à la 4e année, je commençais à m’essouffler, j’étais devenue un monstre de méchanceté et de rage. Je détestais les clients, mais surtout la job sale que je faisais. Je rentrais chez moi épuisée mentalement. Je pleurais presque tous les jours. Je m’interrogeais sur le rôle que je jouais dans la déchéance de tant de personnes. Est-ce que je suis en partie responsable ou complice de leur perte? Est-ce qu’ils méritent vraiment leur sort? Je m’en voulais d’être devenue une hypocrite. Je n’avais ni plaisir ni entrain, mes journées se résumaient à entretenir le vice, laver de pauvres gens et détruire ma personnalité de petite fille joyeuse.

Et puis on comprend: Les dirigeants de la Société des casinos travaillent beaucoup trop fort pour ruiner le monde sans être blâmés. Alors j’ai craqué, j’ai envoyé promener tout le monde: les boss et les joueurs. Je ne me censurais plus. À chaque injustice, je m’exprimais. Je ne laissais plus personne m’insulter et je n’encourageais plus les joueurs à miser. En peu de temps… on m’a mise dehors. «Vous ne répondez plus aux attentes du casino», m’ont-ils dit. C’est la raison qu’ils ont donnée et ils avaient, pour une fois, bien raison!

DÉTRESSE PSYCHOLOGIQUE

Et oui! Comme le joueur, le croupier craque. Comment s’attendre à ce qu’un être humain reste équilibré s’il est payé et formé pour alimenter le vice de quelqu’un? Comment peux-tu garder ta santé mentale quand tu contribues activement à la déchéance d’un homme et à la destruction bien souvent de toute une vie ? Sans aide autre qu’une ligne téléphonique bidon, l’espérance de vie d’un croupier n’est pas bien longue (4 ans)…

Aucun ancien croupier n’a accepté de valider mes dires, craignant les représailles et ceux qui sont toujours à l’emploi ont signé, dès leur embauche, une interdiction de parler aux médias.

De mes amis les croupiers, il y a eu des dépressions majeures. Certains ont dû se faire interner pour une bonne période. Des dizaines sont sous médication. Une grande partie de ceux-ci ont développé le jeu pathologique. Plusieurs ont sombré dans l’alcoolisme ou la cocaïne. D’autres, comme mécanisme de défense, ont développé des troubles obsessionnels compulsifs. La plupart ne travaillent plus pour le casino. La plupart ont perdu beaucoup de plumes.

Confrontés majoritairement au noyau dur des joueurs compulsifs, rares sont les croupiers qui font exception. Au bout d’un certain temps, on se brise. On craque parce que 20$ de l’heure ne suffit plus à nous transformer en voleur, en escroc. On n’en peut plus de supporter les douleurs et la maladie des joueurs. On n’en peut plus de mentir, de se sentir hypocrite et manipulateur. Qu’y a-t-il de valorisant à mener les gens à leur perte? Qu’y a-t-il de plus vicieux que de profiter de la vulnérabilité des gens en misant sur leur faiblesse?

Le gouvernement québécois a trouvé un filon pour renflouer ses caisses, comme la mafia l’a fait il n’y a pas si longtemps. La différence c’est que l’État a des responsabilités morales envers le citoyen. Loto-Québec réussit à accumuler des sommes colossales parce qu’il est géré comme une entreprise privée. Les croupiers sont envoyés en première ligne pour exécuter le contrat qu’a confié le gouvernement à sa société d’État: FAIRE UN MAXIMUM D’ARGENT SUR LE DOS DU CITOYEN. Tous les coups sont permis pour faire du profit à tout prix. Les jeux sont faits, rien ne va plus…

Doit-on en tant que société endosser le «racket» légalisé de notre gouvernement? Sommes-nous prêts à sacrifier certains de nos compatriotes à la gloire du profit? La détresse psychologique est en hausse, les profits de Loto-Québec aussi, que choisissez-vous?

Éléonore Mainguy

–Cet article a été publié originellement dans la revue SUMMUM. Sa transcription a été gracieusement autorisée par l’auteure, madame Éléonore Mainguy et par l’éditeur de la revue M. Jean-François Bougie. Ce texte est aussi disponible en version PDF -cliquez ICI|Tout droits réservés © Copyright SUMMUM 2005 - Aucune reproduction (partielle ou totale) n'est autorisée sans le consentement de l'auteur et de l'éditeur de cet article|

NOTE: Comme il fallait s'y attendre Loto-Québec et le syndicat des croupiers rejettent le contenu du témoignage de madame Éléonore Mainguy... Par contre, ce que dénonce cet ex croupière sont des faits vrai et vérifiable qui peuvent être corroboré par n'importe quel croupier et expert indépendant.

Eléonore a été membre de la coalition Éthique pour une modération du jeu (EMJEU)

Le rapport scientifique de l'expert (Jean Leblond, Ph.D. psychologie) engagé par le recours collectif "Évaluation de la dangerosité des ALV" celui-ci démontre de façon sans équivoque que les machines à sous et les appareils de loteries-vidéo on été concus et paramétrés pour développer une forte dépendance envers eux. »» sous la section "Recours collectif" du site www.jeu-compulsif.info

Je ne peux pas croire que des gens censé et intelligent peuvent croire aux allégations d'éléonore mainguy. Pour avoir travaillé 11 ans comme croupier et aussi pour avoir ete un collegue de Mme Mainguy, je peux affirmer que la plupart des allegations de Mme Mainguy sont fausses et tiennent de pures legendes urbaines. Oui certains propos peuvent etre vrai, mais entendre des choses au sujet d endoctrinement, de brainwashing et tout tout se qui entoure le travail de croupier tient tout simplement de l'illusion.....disons que pour une fille qui a pleurer 3 jours de temps apres avoir perdu son poste de croupier et pour avoir dit souvent qu'elle n'Eait la que pour le salaire, elle aurait pu trouver mieux pour demystifier ce travail.

2007-01-16 19:39:43 - ARCHIVE TQa

Les jeux sont faits : confessions d'une ex-croupière / Éléonore Mainguy. Montréal : Stanké, 2007.

Autobiographie. ISBN 978-2-7604-1042-8 : 24,95 $ Mainguy, Éléonore Biographies

HN6722 C33 Q4 2007 306.4'82092 0702

PHOTO: Journal de rue: Reflet de société


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