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Critiques Séries : Breaking Bad. Saison 4. Episode 11. Crawl Space.

Publié le 26 septembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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Breaking Bad // Saison 4. Episode 11. Crawl Space.


Juste une hypothèse… Et si on se faisait avoir par la série. Dans l'épisode précédent elle nous laissait avec un des cliffangher les plus maîtrisé de sa carrière, elle livre une nouvelle fois dans cet épisode un cliffangher tonitruant. Mais est-ce que l'épisode en lui même vaut la chandelle ? C'est bien beau de faire des jolies scènes de fin, mais il faut aussi des épisodes avec des éléments consistants. C'est le cas. En tout cas, ce que je peux dire c'est que je trouve que l'épisode en lui même était encore une intense. Le début permet de reprendre là où l'on avait laissé la série, avec cette histoire de Cartel mort. Mike était entre la vie et la mort, tout comme Gus, tout le monde est sauvé à temps. Logique. Mais la scène est hyper énergique et surtout permet de créer un nouveau climat de froideur autour du personnage de Gus. Cet hôpital de fortune démontre réellement toute la sagacité de la série à nous plonger dans un univers à la fois stérile et glauque. Le parallèle entre l'entrepôt dégueulasse et cette tente blanche est flagrant, on a même droit au gros plan sur les tâches de sang. C'est dire. Mais c'est tellement bien maîtrisé, qu'on se dit : c'est le génie. Et c'est le génie.
Mais l'épisode ne s'arrête pas là, Gus fait une proposition indécente à Jesse : il peut maintenant faire tout à la place de Walter, Gus n'a donc plus besoin de lui, mais Jesse veut qu'il reste en vie en échange. L'idée est plutôt bonne, celle de mettre Walter sur la touche : il doit laisser mourir son beau-frère, et surtout ne plus jamais revenir à l'entrepôt où ils fabriquent le crystal meth, sinon, toute la petite famille White sera décimée un part un, par Gus. Encore une fois, j'aime l'idée. La dernière scène de l'épisode s'impose tout de suite comme une scène marquante de la saison mais aussi de la série. Le rire nerveux de Walter qui clôture l'épisode est tout simplement jouissif et permet également de nous plonger un peu plus dans la folie du personnage, qui a perdu une partie de son argent à cause des problèmes avec sa femme et son ancien amant (et sa mort m'a décroché un fou rire tellement c'était à la fois ridicule et surtout opportun). Une scène magistrale, maîtrisée de bout en bout, imposant un rythme ahurissant. J'aime comment Breaking Bad nous enlève, tel les intrigues de ses personnages.

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Par ailleurs, l'intrigue avec Skylar est toujours aussi peu consistante tout de même. Heureusement que c'était le dernier épisode autour de cette histoire car ça manquait à la fois d'intérêt mais aussi de rythme. J'ai juste trouvé intéressant les deux gros bras de Saul qui vont rendre visite à son ancien ami. Donc, je pense que c'est la partie de l'épisode que je jète pas forcément mais qui ne laisse pas de souvenir impérissable et que j'aurais volontiers oublié à la fin de la saison, dans ses dernières minutes où l'intensité d'un possible changement d'identité pour la famille White pourrait être le meilleur moyen de nous changer d'air et peut être de renouveler totalement le genre en un coup de baguette magique. Ce serait bien sûr trop facile, la mort de Gus ? Possible, trop prévisible peut être mais j'espère bien que Walt va s'y mettre et rapido. Pas mal de pistes sont lancées pour la fin de la saison, et je pense sincèrement qu'il y a pas mal de trucs que j'ai hâte de voir enfin sous mes yeux.
Au final, cet avant avant dernier épisode de la saison 4 de Breaking Bad nous livre des bons moments, une maîtrise encore une fois de son sujet. Bon, certes, il y a des trucs pas passionnants et qui pompent un peu l'air mais quand on a tout le reste autour on y pense même plus. J'avais déjà presque oublié toute l'intrigue autour de Skylar et de son carnet de chèque, dont elle va répété 15 fois dans l'épisode l'intitulé de la mission que les scénaristes ont bien voulu lui confiée.
Note : 8.5/10. En bref, une maîtrise totale des mouvements, une série qui carbure sans broncher. De la grande, de la très grande série.


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