Mobilisation des enseignants : un événement sans précédent

Faites vos jeux, rien ne va plus ! Cet après-midi, enseignants du milieu public et du milieu privé ont décidé de manifester parallèllement pour dénoncer haut et fort les conditions déplorables qui continuent de les affecter.

Enseignement privé et public : même combat

Selon l’article de LeMonde.fr le Ministère de l’Education estime que « près d’un enseignant sur quatre (20,51 %) participera aux manifestations mardi après-midi 26 septembre » alors que les syndicats font état d’un enseignant sur deux.

Qu’importe, un sur deux ou un sur quatre, le problème reste le même. C’est dire le climat insupportable dans lequel est conditionné le corps enseignant. Les suppressions de poste non renouvelés au titre du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite en sont les principales responsables. Dans le privé, c’est pareil. Les suppressions sont moins importantes, n’empêche qu’elles entraînent les mêmes problèmes.

Pour le public, depuis quatre ans, ce sont en tout 66 000 emplois non renouvelés dont 16 000 cette année ! Plus inquiétant encore, le rapport entre ouvertures et fermetures de classes qui pour la première fois est négatif pour atteindre – 1 500. Pour le privé, la baisse est nettement moins importante puisqu’elle se limite à « seulement » 1 428 postes supprimés mais comptabilise tout de même 4 600 en tout sur les quatre dernières années.

Vos avis nous intéressent

Cette manifestation, la première de la rentrée, annonce la couleur. Elle montre l’indignation, la colère et le mécontentement global des enseignants face à une situation de plus en plus critique. Y a revendiqué (encore une fois) « des classes trop chargées, la baisse de la scolarisation des tout-petits, les nouvelles fermetures de classes et les conditions de formation faites aux jeunes enseignants » face à un Ministère de l’Education qui se dit prêt à écouter et à entendre des demandes déjà maintes fois dénoncées.

Etudiants, parents, professeurs, que pensez-vous de cette manifestation ? Seriez-vous aussi prêts à descendre dans la rue pour soutenir les enseignants ? Quelles sont selon vous les solutions envisageables pour trouver enfin une réponse à ce problème de société ?