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Une vie de Poisseman - Spécial Espagne

Publié le 27 septembre 2011 par Poisseman @Poisseman
Une vie de Poisseman - Spécial Espagne
Quatre jours passés au sud des Pyrénées et une multitude de couacs en tout genre pour donner à mon surnom toute sa splendeur, c'est ce que nous ont réservées, à l'ami Brassica et à moi même, ces vacances attendues de longue date et au final réellement inoubliables. Florilège:
- Partis avec une compagnie low-cost, le traitement réservé à notre voyage fut à la hauteur du tarif réglé: très faible. On retiendra les remerciements particuliers de la compagnie envers leurs clients + (ceux qui payent pour entrer en premier) alors que les autres - dont nous - se sentent un peu comme des pestiférés. A l'aller, premier vol de la matinée, celui-ci est parti à l'heure; au retour par contre, on faisait déjà la queue devant la porte d'embarquement que l'avion n'était pas encore arrivé - et s'est pointé avec plus d'une demi-heure de bourre. 1h d'attente debout, puis compressés dans un sas en attendant de pouvoir monter à bord: c'est ça de partir pour pas cher...
- Premier jour donc, et direction Port Aventura où nous avions réservé un hôtel dont la capacité était notée pour quatre personnes (et nous sommes deux, je vous le rappelle). Etonnement: on y trouve un grand lit et un pauvre canapé d'angle même pas clic-clac. Descendus à la réception signaler le problème de couche, on nous a répondu que toutes les chambres sont identiques, que le canapé se sépare en deux parties, que les draps sont dans l'armoire (à toi de faire ton lit à l'hôtel, donc) et que pour l'oreiller et bien tu prends un coussin et tu le mets sous ta tête! Super... On s'aperçoit rapidement que le wi-fi signalé comme existant s'avère payant (3€ le password) et utilisable uniquement depuis la réception. Bref, pour envoyer des nouvelles aux proches, ça attendra. Autre surprise: une fiche nous demandant de vider la poubelle avant notre départ sous peine de ne pas revoir la caution donnée à l'arrivée; du jamais vu. Dernier point sur ce charmant hôtel: le petit-déjeuner que j'avais cru lire comme buffet à volonté est en réalité un verre de café (non, non, pas un bol ni une tasse: un verre!) accompagné d'un pauvre croissant et un autre verre de jus d'orange. Pas vraiment idéal pour se dépenser au parc d'attractions...
- La ville de Salou ne vit que des touristes, et pourtant les prend pour de beaux pigeons. Un exemple avec ce restaurant de bord de mer qui nous fait payer le pain servi lors du repas et qui fut bien utile dans mon plat de moules marinières: allez, hop, 2€ de plus sur la note!
- Ils sont aussi balèzes là-bas pour vous envoyer exprès dans une mauvaise direction, ce qui nous arriva lorsque l'on demanda à l'information du parc celle de la gare du même nom; où nous comptions prendre le train en fin d'après-midi à destination de Barcelone. Pourquoi - oui, pourquoi? - nous avoir dit de descendre une voie piétonne puis de tourner à droite et suivre la grande route pendant 15mn alors que la gare est située justement au bout de la voie piétonne (5mn de l'entrée du parc)? Résultat: 15mn de marche dans la mauvaise direction sous une forte chaleur, perdus au milieu de nulle part on demande notre chemin - "pas de gare ici, il faut aller à Salou" "mais si il y a une gare, j'ai les horaires" "le train qui fait le tour du parc?" "c'est ça, prend moi pour un con..." - bref on finit par croiser un francophone qui se rend à son travail à pied et nous demande de le suivre car il passe justement devant la gare que nous cherchons. Ouf, sauvés! Enfin presque...
- Parce que la gare, plutôt récente, et bien c'est un quai! Non, non, pas deux se faisant face mais bien un seul et même quai - non-abrité - où s'arrêtent les trains allant dans les deux directions. Et nous qui voulions acheter nos billets de train pour le soir nous aperçûmes qu'il n'était pas équipé ni d'un guichet, ni d'un distributeur automatique. Deux choix s'offrent à nous: prendre nos billets auprès du contrôleur ou aller à la gare de Salou (2km de là); nous avons opté pour la seconde proposition. Une gare, une vraie, avec un guichet et une borne nous tend alors les bras. Brassica se dirige vers la borne, choisit le voyage (Port Aventura - Barcelone), paye, récupère sa monnaie et son précieux billet. A mon tour. "il n'y a plus de monnaie dans ce distributeur", et merde... Direction le guichet, où tant bien que mal j'essaie de me faire comprendre auprès de "l'aimable" agent présente. C'est là que j'ai compris que si tu leur parles en espagnol, tu les insultes; faut causer le patois, le catalan. Bon, ayant réussit à communiquer, je veux un billet de Port Aven... "no, no, no, no, no". Comment ça no? "Ici on est à Salou, les billets partent de Salou". Merde alors, la machine proposait d'autres gares de départ... Bon, ok, de Salou à Barcelone. Quelle heure? Et bien 17h30. "No, no, no, no, no". Encore! "Il est 12h, je donne des billet, pour 12h, 13h, 14h mais pas plus tard" "Mais la machine..." Bon, après avoir réussi à faire de la monnaie je me suis redirigé vers le distributeur et avec l'appoint j'ai enfin obtenu mon sésame pour quitter ce coin de fous. Et c'est billet bien en évidence et regard appuyé que j'ai quitté l'enceinte de la gare: je l'ai!
- On arrive à Barcelone, ville où nous avions réservé deux autres nuitées. Enfin, ville, c'est beaucoup dire car c'est une semaine avant le départ que j'ai compris que notre hôtel n'était finalement pas situé en plein centre-ville comme nous le crûment , mais en banlieue à quelques 20 bornes de là. Oui, le Barcelone écrit en gros et le Mollet del Valles en bien plus petit sur le site de réservation ne signifiaient pas la ville et son quartier, mais le département et sa ville. Arrivés à Mollet donc, nous nous adressons au café face à la gare pour nous indiquer la bonne route (on avait des indications, mais il s'avère qu'elles étaient écrites pour les véhicules depuis la gare avec sens interdits et tout - complètement illogique puisque si tu prend le train, c'est que tu es piéton - et que le "dirigez-vous vers le nord" ne nous était pas de grande aide). La serveuse dudit café d'origine asiatique nous parle alors dans un chiniol incompréhensible, puis intervint le patron avec des directives on ne peut plus claires: "toujours tout droit, tu le verras apparaitre en gros devant toi". Facile. Mais non, car le "toujours tout droit" finit par tourner à gauche, et que l'hôtel n'est visible qu'au dernier moment, 15mn de marche plus tard; et dans la bonne direction. La chambre est bien composée de deux lits séparés - ouf! - et bénéficie de son rez-de-chaussée d'une superbe vue sur... l'autoroute. Le wi-fi est bien gratuit depuis la chambre après avoir entré une clé de vingt chiffres et lettres majuscules, et le petit-déj est conforme au buffet à volonté attendu (avec croissants ratatinés Carrefour Discount et Tang comme jus d'orange, mais on n'allait plus faire les difficiles).
- Pas de grandes couillettes à déclarer sur Barcelone - heureusement - mais je retiendrais néanmoins que la visite de la Sagrada Familia est totalement payante (moi qui croyais que c'était une simple église; faut bien payer les travaux) et que celle du Camp Nou est hors de prix (22€, faut bien payer les joueurs).
Sinon, les vacances se sont plutôt bien passées!

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