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« La Planète des Singes: les origines », le film incontesté de la rentrée

Publié le 27 septembre 2011 par Generationnelles @generationnelle

Demain, c’est le jour des sorties ciné… mais aujourd’hui, nous avons décidé de nous focaliser sur LE film de la rentrée.

Depuis sa sortie le 10 août dernier, le film de Ruppert Wyatt, La Planète des Singes: les origines, fait un véritable carton. Il rencontre tellement de succès qu’il est encore à l’affiche dans nos cinémas.

Pour les retardataires qui n’auraient pas encore vu ce chef d’oeuvre de la « motion capture », session de rattrapage avec la critique de notre rédactrice Bénédicte.

« La Planète des Singes: les origines », le film incontesté de la rentrée
TITRE DU FILM: La Planète des Singes: les origines
« La Planète des Singes: les origines », le film incontesté de la rentrée

TITRE ORIGINAL: Rise of the Planet of the Apes

SORTIE: 10 août 2011

REALISATEUR:  Rupert Wyatt

SYNOPSIS Allociné: Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.

MON AVIS SUR LE FILM

Dans son laboratoire, Will Rodman expérimente sur des singes un nouveau traitement destiné à lutter contre la maladie d’Alzheimer.

Les premiers résultats semblent concluants mais très vite, César, le principal sujet test, va développer une intelligence hors du commun.

Trahi et abandonné par ceux en qui il avait confiance, il va alors organiser le soulèvement de son espèce pour gagner sa liberté.

L’intérêt de cette nouvelle version réside dans le fait qu’elle n’est ni une adaptation du roman de Pierre Boule, ni un simple remake des films de Franklin J. Schaffner (1968) ou de Tim Burton (2001).

Il s’agit d’une pré-quelle racontant comment les singes ont été amenés à prendre le pouvoir sur les hommes.

Mais l’élément essentiel qui distingue ce film des précédents est l’animation des singes, entièrement réalisés en performance capture là où, auparavant, les acteurs devaient associer costumes, prothèses et maquillage pour se transformer en primate.

« La Planète des Singes: les origines », le film incontesté de la rentrée
Ce procédé permet de leur prêter des réactions et des émotions plus humaines et réalistes. On doit cette prouesse technique à Weta Digital, studio de Peter Jackson déjà à l’œuvre sur « Le Seigneur des Anneaux » ou « Avatar », excusez du peu.

Cette fois encore, c’est Andy Serkis, rompu à l’exercice après avoir incarné Gollum et King Kong, qui se glisse avec talent dans la peau de César.

Mais il serait réducteur de résumer le film à ces seules caractéristiques techniques.

« La planète des singes : les origines » est une réflexion intelligente sur le thème des expériences scientifiques et leurs conséquences.

La force du film tient au fait qu’un tel scénario est plausible. A trop vouloir jouer avec les lois de la Nature et de se prendre pour Dieu, l’homme va finir par s’en mordre les doigts. Qui nous dit que dans plusieurs années, toutes ces manipulations génétiques et autres expériences médicales ne vont pas finir par se retourner contre nous ?

Le film est passionnant de bout en bout et sans le moindre temps mort. On assiste effaré à l’évolution de César, qui se paie le luxe de voler la vedette aux autres protagonistes. Ses sentiments évoluent au fur et à mesure pour passer de la peur de l’abandon à un désir de vengeance et il est extrêmement troublant de voir César et ses congénères adopter un comportement de plus en plus « humain ».

Ce crescendo émotionnel est marqué par plusieurs moments forts (comme la première fois que César parle) et se termine en apothéose lors de la scène finale sur le Golden Gate.

La fin du film est sans équivoque et laisse présager un monde dans lequel l’Homme aura causé sa propre perte. Il parait que l’Homme descend du singe. A moins que cela ne soit le contraire…

Bénédicte de M.


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