Magazine

Brigitte Bardot défend les bouffeurs de chiens appâts

Publié le 28 septembre 2011 par Laurelen
Brigitte Bardot défend les bouffeurs de chiens appâts Une chose est sûre, le requin rend fou. Fait péter les plombs à des gentils surfeurs, fait bondir hors de ses gonds une députée-maire intelligente, et fait ressortir de sa fondation Brigitte Bardot, ex-égérie du cinéma français, devenue furie de la défense animale mondiale.
La fondation de BB. défend depuis plusieurs décennies tous les animaux maltraités dans le monde. Quitte à se tromper de combat. On ne parlera pas ici du massacre des bébés Skaï (ça marche, on a essayé en lançant une pétition), mais on rappelera utilement la réaction de Brigitte Bardot et de sa fondation au "scandale" de l'utilisation d'un chien comme appât pour pêcher le requin. C'était, de mémoire, en 2005 (on n'a pas l'envie, ni le temps, de véririfier l'année. Mais de mémoire, c'est ça).
Honte, putréfaction, malédiction sur la tête de tous ces "sauvages" de Réunionnais, et, pour couronner le tout, une pétition lancée par la Fondation Brigitte Bardot, qui avait recueilli plusieurs milliers de signatures de personnes indignées. Et donné une superbe image de l'île de la Réunion. Ce malheureux fait-divers alimente toujours les hoaxes sur internet, et à l'époque, BB s'en était prise au préfet de la Réunion, qui avait obtempéré à l'ire de la madone vieillissante en prenant un tas de mesures inutiles, la loi de la République s'appliquant aux pêcheurs tant marseillais que réunionnais.
Autres temps, mêmes moeurs. La Fondation Brigitte Bardot vient de s'étrangler de rage contre... l'actuel préfet de la Réunion, pour avoir osé autoriser le "prélèvement" de requins, après les récentes attaques mortelles de squales dans l'île. Mme Bardot s'est même fendue d'une lettre à Michel Lalande. "Une fois encore, face aux accidents occasionnés par la cohabitation entre l’homme et la faune sauvage (mais cela est vrai également pour les espèces domestiques), des mesures arbitraires sont prises dans la hâte afin de calmer l’opinion publique.
Ainsi, à l’île de la Réunion, le Préfet a autorisé des prises « sélectives » de requins mais on peut légitimement s’interroger sur la sélection des individus jugés agressifs. De toute façon, les accidents ne sont pas dus à l’agressivité des requins mais à un concours de circonstances qui ne sera pas maitrisé par un abattage des animaux.
Ce type d’accident pourrait être évité en adoptant une attitude responsable, notamment en veillant à ne pas déverser de nourriture en mer depuis les bateaux de plaisance ou pour attirer volontairement les requins lors de plongées organisées. Il faut respecter certaines règles et les communiquer aux Réunionnais, aux surfeurs notamment qui, comme les skieurs hors-pistes, doivent être conscients des risques encourus en venant dans des zones où les requins sont présents." note la Fondation sur son site.
Dans sa lettre au Préfet de l’île, Brigitte Bardot pose la question : « De quel droit nous permettons-nous d’envahir tous les milieux en faisant le ménage de tout ce qui peut représenter un danger pour l’être humain ? ».
Pas une référence aux chiens-appâts, juste des larmes pour les gentils requins, et bien sûr, un rappel à l'ordre aux surfeurs. Elle est marrante, BB. Faudrait la présenter à Huguette, tiens. Elles auraient des tas de choses à se raconter.

François GILLET

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Laurelen 224592 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog