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Festival de Dour : L’artistique à l’épreuve de la boue

Publié le 28 septembre 2011 par M4ri4

A peine débarqués de notre extraordinaire virée en Serbie pour l’Exit Festival, nous prenons la route en direction de la Belgique où nous sommes invités par l’office de tourisme de Belgique pour assister au festival de Dour, les Francofolies de Spa puis le Tomorrowland à Boom. Le programme s’annonce donc chargé et l’accueil princier !

Juste le temps de poser nos bagages dans la charmante ville de Mons et nous voila en route pour Dour. Une fois sur place, nous sommes ébahis par les dimensions du lieu :

5 chapiteaux gigantesques et une scène extérieure aux couleurs du festival, 4 parkings immenses remplis à craquer de voitures venues de toute l’Europe, un camping de plus de 35 000 tentes dont la vision est absolument incroyable…

En tout près de 161 000 festivaliers sont attendus sur les 4 jours !

Festival de Dour : L’artistique à l’épreuve de la boue

Dès nos premiers pas sur le site, nos tennis Faguo s’enfoncent dans près de 10 centimètres de boue ! Il semblerait que la pluie ait ratissé les allées du festival avant notre arrivée… Qu’importe, le festival commence en grande pompe avec les lives des américains Cypress Hill, de l’allemand Boys Noize, puis Beat Torrent, Tiga et Laurent Garnier. Nous retiendrons 3 choses de notre première soirée : la découverte de Beat Torrent que nous ne connaissions pas, le live toujours aussi énergique et renouvelé de Boys Noize et un Laurent Garnier en grande forme qui mixera sous un chapiteau intitulé “la petite maison dans la prairie” pendant près de 5 heures !

Jour 2 : malgré les nuages menaçants, le ciel semble tenir bon et pas une goutte de pluie ne viendra altérer notre nouvelle journée de fête… Entre les lives de Stupeflip, The Klaxons, Ellen Alien, et les Petits Pilou, nous profiterons également de l’ambiance très conviviale du festival, de sa roue de feu (voir photos) et du fait qu’un grand nombre de participants soient déguisés et doté d’une bonne humeur à toute épreuve ! “Douuuuuuuréééé” la chanson du festival bien connue des habitués retentit dans les allées.

Puis nous irons profiter de Vitalic V Mirror, dont la performance sera légèrement gâchée par des nuisances sonores venues des autres scènes alentour… too bad !

2h00 sonne, Steve Aoki (que nous avions déjà croisé à Barcelone lors du Sonar puis en Sebie pour l’Exit Festival) se produit à Dour… Ayant pu faire connaissance avec son agent en Serbie, nous montons sur scène afin de prendre les meilleures images possibles du show !

Toujours aussi déjanté, Steve monte sur ses platines, offre des douches de champagnes et de vodka aux premiers rangs avant de lancer son traditionnel canot gonflable jaune dans la foule totalement déchaînée de Dour.

Festival de Dour : L’artistique à l’épreuve de la boue

Jour 3 : Cette fois le déluge s’abbat sur Dour avec fracas ! Tiraillés entre l’humidité de la plaine et le confort de nos chambres, douillettes au St James hôtel de Mons, nous n’hésiterons pas longtemps. Le soir venu, au sortir de notre restaurant, nous redoublons de mal chance car une rixe a éclaté contre notre voiture de location, rayant notre porte et brisant notre rétroviseur ! 20 minutes et un rouleau de scotch plus tard, notre bolide est prêt à repartir !

Jour 4 : Entre les pluies de la veille et les déplacements permanents des 40 000 paires de bottes, les zones boueuses sont devenues encore plus profondes et plus étendues. Amusés par ce spectacle, Foulques se met à nager dans la boue tout habillé devant notre caméra et un groupe de festivaliers amusés. Une fois changés, nous irons profiter de Gaetan Roussel, Metronomy, Public Enemy, Aaron et Pendulum.

Festival de Dour : L’artistique à l’épreuve de la boue

Une dernière bière sous la roue de feu et nous prenons la route en direction de Spa, où nous attendent les Francofolies !!

Auteurs : Foulques Jubert et Delphin Druelle

Photos : Romain Corraze


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