Humiliation ?

Allez, enfin un peu de temps à consacrer à ce blog délaissé depuis quelques semaines… Désolé, les journées ne font que 24 heures…
Je vous avais donc laissés avec un billet écrit en pleine nuit de la finale de l’US Open. Depuis pas mal de choses se sont évidemment passées. Eh oui, la Terre continue toujours de tourner, quels que soient les tourments que la vie vous réserve…

La Terre tourne et le Stade de Reims continue de caracoler en tête de la Ligue 2 (ça me fait tout bizarre d'écrire ça...) ! Un quart du Championnat déjà joué, et sept points d'avance sur le quatrième. J'ai bien compris depuis quelques temps qu'il ne fallait surtout pas s'enflammer sous peine de prendre le mur en pleine tronche (aie!), mais quand même... Et si Clermont n'était pas venu s'incruster à la deuxième place (pffff ces Auvergnat(e)s...), la Champagne Ardenne squatterait même les trois premières places avec Sedan et le Troyes de mon amie Charlotte. Champagne-Ardenne power !
Par contre, visiblement, les rugbymen tricolores sont plus forts pour poser dans des calendriers que pour se faire trois passes de suite. J'ai bien aimé la notation de l'édition numérique de L'Equipe, samedi midi à la suite de la défaite face aux Tongiens. Zéro pour tout le monde ! Pan ! Néanmoins, je n'aime pas l'utilisation du terme "humiliation". C'est une fois encore mon côté bisounours (ou ourson au choix), mais tout ça ne reste que du sport. Et le sport ne devrait pas amener à l'humiliation. Pour avoir oublié les exigences du haut niveau, à savoir un investissement et engagement total (je n'aime pas non plus le terme "d'agressivité"... les mots ont un sens), les troupes de Domenech Liévremont ont subi la loi d'amateurs (le marqueur d'essai tongien évolue en Fédérale 3 française soit le niveau 5) venus d'un pays de moins de 200 000 habitants. Pas brillant certes, mais ça ne va pas au-delà. Une leçon d'humilité certes mais pas une humiliation.

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Petit périple à Madrid il y a quelques jours pour les Championnats d'Europe de dada en version saut d'obstacles. Une bien belle semaine avec à la clé la médaille d'argent des Bleus par équipes. Kevin Staut, Pénélope Leprévost, Michel Robert et Olivier Guillon ont donc confirmé la belle médaille d'argent déjà décrochée l'an dernier aux Championnats du monde. Et comme bien souvent, c'est l'Allemagne qui s'est à chaque fois imposée.

Dans le dada toujours, j'ai une grande pensée pour Mathilde, une amie cavalière, qui dans quelques jours va partir pour six mois vivre son rêve en Patagonie auprès des chevaux, sa passion. Pas de plan de route précis, pas d'itinéraire, juste la volonté d'aller vérifier par elle-même si là-bas, la vie est telle qu'elle l'a imaginée. Comme disent les sportifs : "pour ne pas avoir de regrets". Pas question de lui dire comme beaucoup "tu as de la chance". Car cette "chance", cette demoiselle l'a provoquée en abandonnant son boulot pour six mois, en laissant sa vie parisienne "confortable" pour une aventure au sens propre du terme. Alors que nous sommes tant à dire "qu'est-ce que j'aimerais faire çi ou ça", elle s'est donné les moyens de le réaliser (j'en connais une autre du côté de Chicago...). Et pour tout ça, il faut un réel courage. Je suis réellement admiratif. Bonne route Mathilde, vis ton rêve et je compte sur toi pour me raconter tout ça ! 

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Il y a deux semaines, avait lieu la première édition de la Traversée de Paris en... monopalme. 6 km en monopalme du quai Saint-Bernard à la Tour Eiffel. Après le Triathlon de Paris, la Traversée de Paris en aviron depuis plusieurs années, les sportifs poursuivent leur reconquête de la Seine. Lady Zabeth, pionnière du Meudon Triathlon, participait à la fête... et s'est régalée. Le premier homme finit en 51' et la première femme en 55'. Après avoir passé sous 17 ponts parisiens, Zabeth boucle la distance en 1h14' et finit 44è au scratch (sur 108 partants en Elite) ! Voilà encore une date à cocher pour les prochaines années...

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En bref

. La saison de hockey sur gazon a repris depuis deux semaines. Dans un Championnat avec une nouvelle formule alambiquée (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué) et une première phase sans intérêt, l'essentiel (complètement subjectif) à retenir est pour l'instant le sans faute des demoiselles de Mérignac malgré l'absence de Mamzelle Peg, genou en vrac.

. Du hockey mais sur roulettes avec les Mondiaux de Rink hockey qui s'achèvent ce week-end en Argentine. Dur dur pour les Tricolores, battus logiquement en quart de finale par le Portugal mais ensuite dominé par le Chili (4-3) dans les matches de classement. La France joue la 7e place face au Brésil tandis que l'Espagne et l'Argentine se disputeront le titre.  
. Du triathlon of course avec les titres de champions de France décrochés le week-end dernier par Laurent Vidal et Jessica Harrison. A noter un énorme bravo à Dominique Depoorter, membre du Meudon Triathlon qui termine vice-championne de France Master ! Meudon Power !
Dans le même temps avaient lieu les Mondiaux de duathlon (course à pied, vélo et course à pied). Grosse satisfaction dans la catégorie Espoirs avec les titres mondiaux d'Alexandra Cassan Ferrier (9e au scratch) et Etienne Diemunsch. Diemunsch remporte même la course au scratch mais inscrit en U23 doit laisser le titre Elite. Chez les femmes, la championne d'Europe Sandra Levenez a décroché le bronze. Enfin, Sandra Levenez, Etienne Diemunsch, Sabrina Godard Monmarteau et Benoit Nicolas ont remporté le titre du relais mixte. (brève parue sur lequipe.fr ICI)

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Un point sur ma prépa perso... Alors autant être franc, c'est silence radio depuis trois semaines. Pas le temps ! Le problème c'est que la semaine prochaine, je serai à Fréjus pour le Roc d'Azur, THE rendez-vous VTT de l'année. Comme je ne sais pas dire non dès qu'on me propose de participer à un truc de ce genre, je me suis embarqué sur la course de 42km (j'évite celle de 55... c'est déjà ça). Aucun entraînement, aucune expérience VTT et même pas de VTT... Je sens bien la galère... Chouette alors ! 

Du sport quand même un p'tit peu avec le dada. Honnêtement, après les deux premières séances de mon initiation, je me demandais combien de temps j'allais tenir. Tourner au pas pendant une heure, ok, mais bon... Et puis depuis la troisième séance, les choses ont bien changé. Une petite barre à sauter, la découverte du galop et surtout la découverte des vertus "anesthésiantes" de l'équitation. Pendant une heure, les putains de pensée parasite restent à l'écurie. Et dieu que ça fait du bien dans ces temps agités !

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Une grosse page « culture » avec en premier lieu un chapelet de dithyrambes sur « The Artist », le nouveau film de Michel Hazanavicius (celui de OSS 117), avec notamment Jean Dujardin et Bérénice Béjo. J’ai eu la grande chance d’assister cette semaine au Grand Rex à l’avant-première (merci mademoiselle) en présence de l'équipe du film. Un film muet et en noir et blanc qui évoque le destin d’un acteur de muet qui, à la fin des années 20,  voit l’arrivée du cinéma parlant. Ce film est juste une pure merveille et deviendra probablement une référence en matière de ciné. Images magnifiques (avec des "cadres" jamais anodins), acteurs géniaux (Bérénice Béjo est éclatante), plein de symboles éparpillés tout au long du film, une musique topissime, des « guests » qui surgissent, bref, comme dans le jambon, tout est bon dans The Artist. Une soirée enchantée.
Beaucoup moins de moyens pour cet autre film mais là encore une bien belle soirée avec « La Fée » (re-merci). Complètement loufoque, souvent poétique, ce petit film réalisé et interprété par Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy mérite le détour pour celles et ceux qui recherchent « autre chose ».

Et je finis avec du théâtre et la pièce "Sunderland" actuellement à l'affiche au Petit théatre de Paris. Une pièce plutôt bien interprétée, bien écrite et qui évoque quelques problèmes de société (parfois un peu trop superficiellement).