Magazine Séries

Critiques Séries : Downton Abbey. Saison 2. Episode 2.

Publié le 02 octobre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

vlcsnap-2011-10-02-15h01m09s151.png

Downton Abbey // Saison 2. Episode 2. Episode Two.


Une série d'époque, c'est pas ce qui au départ aurait vraiment pu me brancher d'ambler mais finalement, j'étais tombé sous le charme du pilote, et petit à petit j'ai appris à chérir cette série. Mais si l'on revient aux premières séries d'époque que j'ai testé, on a donc Mad Men ou encore Les Tudors, deux autres genres très différents. Après un season première très bien géré, notamment avec le retour de Mr Bates (qui repart dans cet épisode, à mon grand regret), ce second épisode permet de vraiment se plonger à la fois dans les conséquences de la guerre sur chacun mais également sur les nouvelles histoires d'amour qui se trament en arrière plan. Côté guerre, c'est le retour de Thomas à Downton Abbey, qui ne va pas revenir en tant que servant (heureusement) mais en tant qu'infirmier de guerre pour soigner des blessés au combat. L'idée est judicieuse puisque en plus de devenir moins orgueilleux, le personnage de Thomas est maintenant presque touchant. La scène avec ce blessé et son histoire c'était très émouvant, trop même. Je n'ai pas pu résisté. C'est même très beau d'ailleurs comme scène. Ah, dear Downton Abbey.
Alors que John Bates est toujours absent, Molesley tente de faire une approche après d'Anna. Cela permet de lancer quelques intrigues amoureuses puisqu'elle va le rejeter mais quand elle va en discuter par la suite, qu'elle n'aimera personne comme lui, qu'elle ne pourra pas sortir avec un nouvel homme, etc… toutes ces questions rappelle également que le scénario parle sans s'en rendre compte de la guerre. C'est efficace et l'amour est-il plus fort que la guerre justement ? Telle est la question. Robert est un personnage emblématique de la série, et encore une fois, il arrive à attirer l'attention sur lui alors que les autres personnages ont des choses plus intéressantes à raconter. Je me demande pourquoi les scénaristes s'entichent à faire de Mr Crawley quelqu'un d'aussi important alors que je pense que la partie est plus intéressant ailleurs, notamment chez les servants, et leurs petites histoires d'amour sous-jacentes.

vlcsnap-2011-10-02-15h04m23s39.png
Par ailleurs, à la suggestion d'Isobel, et face au visage consterné de Violet (Maggie Smith je l'adore de plus en plus dans cette série, je sais pas, elle est tellement drôle en fait), Downton Abbey est transformée en une salle de convalescence à cause d'une pénurie de lits à l'hôpital, dû à de trop nombreux blessés ce qui empêche de garder trop longtemps certains blessés (et notamment ce fameux soldat que Thomas va tenter de réconforter, sans être aussi dragueur que dans la première saison, preuve que la guerre lui a forgé le caractère, et c'était très touchant le moment où il dit qu'il est différent sans prononcer le "mot" terrible). Carson, malgré le fait qu'il soit malade alors qu'il sert le dîner, il va jouer à l'homme perspicace pour suggérer à Marie que Matthew est l'homme qui lui faut. J'aime bien quand les servants se mêlent des affaires de leur autorité. C'est fait ici avec beaucoup de légèreté qui suggère parfois même quelques rires involontaires.
Autre moment marrant de l'épisode, c'est grâce à Edith, qui va apprendre à conduire un tracteur, et qui va presque succomber à Mr Drake. L'intrigue est folle finalement mais je sais pas si on aura une potentielle suite. J'espère, c'est vraiment très bon. Au final, ce second épisode permet de garder la série sur de bons rails, malgré la disparition de Mr Bates qui était tout de même un excellent personnage. Les petits nouveaux permettent d'insuffler un peu de nouveauté à la série, notamment dans des dialogues aussi bien émouvants que parfois drôles. Il y a toujours des situations cocasses et d'autres très touchantes et le propos sur la guerre est très bien entretenu par les diverses intrigues que le scénario développe au fur et à mesure. J'ai hâte de voir ce qu'il va vraiment se passer d'ici la fin de la guerre, puisque nous sommes en 1917 dans cette saison, et il y a encore pas mal de choses à raconter.
Note : 9/10. En bref, une fois de plus la série reste à son niveau de perfection. Un épisode au diapason.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines