La Piscine

genre: drame, thriller
année: 1969
durée: 1h55

l'histoire: Jean-Paul et Marianne coulent des jours heureux dans la villa à Saint-Tropez. Leur bonheur est troublé par l'arrivée de Harry, qui a eu une relation avec Marianne par le passé, accompagné de sa fille, Pénélope. Dans une atmosphère faussement sereine, l'hôte prend un malin plaisir à remuer le passé.

la critique d'Alice In Oliver:

Certes, certaines mauvaises langues pourront dire que la carrière d'Alain Delon se termine à la fin des années 80, l'acteur étant plutôt discret depuis ces 20, voire 25 dernières années.
Pourtant, Alain Delon fait partie des étoiles du cinéma français. En effet, l'acteur peut se targuer d'une filmographie comptant quelques joyaux du septième art, en sachant que Delon a tourné avec les plus grands.
La Piscine, réalisé par Jacques Deray en 1969, reste un classique de l'acteur.

Dans ce drame, en forme de polar, on retrouve également Romy Schneider, Jane Birkin et Maurice Ronet. En vérité, La Piscine pourrait également s'apparenter à un thriller, plus complexe qu'il n'y paraît.
Avant toute chose, ce film de Jacques Deray repose sur les liens qui existent entre les différents personnages de l'histoire, et sur ce qui va conduire Jean-Paul (Alain Delon) à assassiner Harry.

Soucieux de donner à son film une atmosphère à la fois sobre et tendue, Jacques Deray pose un cadre simpliste et convenu.
En effet, l'action du film se situe presque exclusivement dans une villa bourgeoise, et autour d'une piscine, le lieu du meurtre.
Jean-Paul entretient une liaison passionnée avec Marianne (Romy Schneider) mais un jour, l'amant de cette dernière, Harry, vient passer quelques jours dans la villa. Il est accompagné par sa fille, Pénélope (Jane Birkin), une jeune femme particulièrement voluptueuse et désirable.

A partir de ces différents éléments, Jacques Deray crée une atmosphère malsaine, perverse et pleine de sous-entendus et de non-dits.
En résulte un film passionnant et un polar psychologique qui peut s'appuyer sur d'immenses acteurs. Un vrai classique du cinéma français.

Note: 17/20