The King Of New York

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genre: polar, mafia (interdit aux - 12 ans)
année: 1990
durée: 1h45

l'histoire: Après sa sortie de prison, Frank White veut reconquérir le territoire du Bronx. Sur les conseils de son avocat, il finance un hôpital. Ce qui lui vaut le titre du roi de New York par la presse. Mais ses méthodes extrêmes vont déclencher les représailles de la police.

la critique d'Alice In Oliver:

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Abel Ferrara est un cinéaste inégal. A mon avis, l'un de ses meilleurs crus reste Bad Lieutenant (la version avec l'immense Harvey Keitel). Mais le réalisateur signera quelques films pour le moins dispensables. Comment ne pas citer par exemple le fadasse The Blackout ?
Toujours est-il qu'avec The King of New York, Abel Ferrara prouve qu'il maîtrise le polar et le film noir.

Pour cela, le cinéaste a le mérite de choisir un casting de qualité: Christopher Walken, David Caruso, Laurence Fishburne et Wesley Snipes sont donc à l'affiche de The King of New York, réalisé en 1990.
Encore une fois, Christopher Walken démontre toutes ses qualités dans le rôle d'un parrain de la mafia qui sort de prison et qui a pour ambition de contrôler les rues de New York. Attention à celui qui veut se mettre en travers de son chemin...

Clairement, Frank White (donc, Christopher Walken) ne plaisante pas et n'hésite pas à régler ses comptes avec les flingues.
Ce qui n'est pas du goût de la police du coin. Très vite, deux flics, Wesley Snipes et David Caruso veulent stopper l'ascension de ce nouveau parrain local. Ce qui permet à Abel Ferrara de signer un polar nerveux, sombre et sans concession.
Encore une fois, le cinéaste prouve qu'il n'est pas un manchot derrière la caméra. Mais après, The King of New York reste tout de même en dessous de Bad Lieutenant.

D'ailleurs, The King of New York n'est pas sans rappeler certaines productions réalisées par Martin Scorsese. Mais encore une fois, on préférera Casino, les Affranchis ou encore Les Infiltrés.
Même si Walken livre une bonne prestation, on est tout de même loin d'un Robert De Niro. Ensuite, The King of New York reste un film noir assez classique.
Ce n'est pas ce long-métrage de Ferrara qui a pour ambition de renouveler le genre même si cela reste un polar honnête et recommandable.

Note: 13.5/20