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La servante écarlate – Margaret ATWOOD

Par Wakinasimba

servante-ecarlate

J'ai lu, 1er février 2005, 345 pages

Lu grâce à Mypianocanta dans le cadre du swap de printemps.

Résumé de l'éditeur :

Dans un futur peut-être proche, dans des lieux qui semblent familiers, l'Ordre a été restauré.
L'Etat, avec le soutien de sa milice d'Anges noirs, applique à la lettre les préceptes d'un Evangile revisité. Dans cette société régie par l'oppression, sous couvert de protéger les femmes, la maternité est réservée à la caste des Servantes, tout de rouge vêtues.

L'une d'elle raconte son quotidien de douleur, d'angoisse et de soumission. Son seul refuge, ce sont les souvenirs d'une vie révolue, d'un temps où elle était libre, où elle avait encore un nom.

Mon avis :

Vous le savez, je n'aime pas la SF, et pourtant, je me suis laissée prendre à cette histoire de servante toute habillée de rouge et qui doit enfanter à la place de l'Epouse d'un Commandant.

C'est le « journal », parsemé de ses souvenirs d'avant l'ère Galéadienne, que nous lisons, son journal d'enfermement fait de cérémonies à dates fixes et de sorties pour les courses. Triste vie, mais sa vie n'a pas d'importance, c'est la vie qu'elle va enfantée qui importe pour tout le monde.

Et puis, elle découvre que la Servante avec qui elle est obligée de faire les courses fait partie d'un réseau de résistance ; que le Commandant chez qui elle habite n'est pas si à cheval sur les principes et la morale ; et que l'Epouse de ce Commandant est prête à tout pour que leur Servante tombe enceinte.

C'est donc un roman sur le totalitarisme et l'endoctrinement des masses.

Ce qui m'a, en revanche, moins plu, mais c'est aussi tout l'intérêt du livre, c'est que la narratrice est « une parmi d'autre », ni particulièrement endoctrinée (car elle regrette sa vie d'avant) ni particulièrement en révolte car elle ne cherche pas à en savoir plus sur ce qui se passe (ce qui est pourtant à sa portée) ni à entrer dans la Résistance. Une personne qui se laisse portée par les événements et les autres.

Mais que ferions-nous à sa place ?

L'image que je retiendrai :

Celle de la présence des fleurs dans le récit, qui humanise un peu l'histoire.


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