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10ème Nuit Blanche parisienne : un bon cru.

Publié le 03 octobre 2011 par Mysenseoftaste

Alexia Fabre et Franck Lamy, d’habitude aux commandes du MAC/VAL, ont remis le paquet, comme en 2OO9, pour cette nouvelle formule. Et ils nous ont bien gâtés. Petit tour d’horizon de ma programmation arrêtée dans le 4ème arrondissement.

1. Un terrain de jeux imaginaire au Centre culturel suisse

10ème Nuit Blanche parisienne : un bon cru.
Planète Chapuisat par Elinor Alpay@Mysenseoftaste, 2011

Les frères Chapuisat ont investit ce lieu depuis peu avec une installation volumineuse ultra-ludique. Au premier étage, les curieux sont invités à se promener entre des parois boisées bizarrement imbriquées : le but étant de se faufiler au mieux, comme dans un labyrinthe.

10ème Nuit Blanche parisienne : un bon cru.
Elinor Alpay@Mysenseoftaste, 2011

Les attentifs remarqueront les traces de pieds des plus téméraires.

Possibilité de s’y aventurer jusqu’au 18 décembre prochain. Pour plus d’infos, c’est par là.

2. Une Purple rain de son et lumière

C’est sous une  confusion de flashs que nous fîmes notre entrée sous l’alcôve de l’hotêl d’Albret pour voir certainement l’initiative la plus attendue de cette dixième édition. On nous tendit alors un parapluie transparent, afin que l’on déambule au coeur du dispositif de l’artiste Pierre Ardouvin, sur les célèbres notes de Prince, reprises par un musicien.

10ème Nuit Blanche parisienne : un bon cru.
 Elinor Alpay@Mysenseoftaste, 201

On se serait cru sur un plateau de tournage, avec cette lumière violine et la pluie artificielle qui sortait des perches discrètes surplombant les projecteurs. Rafraîchissant en tout cas, et surtout, surréaliste, car comparable à L’empire des lumières (1954), cette toile de Magritte avec la maison plongée dans l’obscurité alors qu’il fait jour tout autour.

J’ai eu la chance de rencontrer son aimable et accessible concepteur qui m’a expliqué le pourquoi du comment.

Il aura fallu attendre 1O ans pour que son projet puisse prendre forme dans le cadre de cet événement qui ne lui est pas inconnu, puisqu’il y participait pour la troisième fois cette année.

Et juridiquement, il s’est tout simplement approprié cette oeuvre monumentale, mais ceci dans un but – indirectement – non lucratif.

3. Heaven, de Miroslaw Balka, dans la cour du musée d’art et d’histoire du Judaïsme

10ème Nuit Blanche parisienne : un bon cru.

Canons, ces bandes transparentes toutes entortillées qui flottaient dans les airs de la cour d’honneur du musée. Que l’on se mettait d’un côté ou d’un autre, on s’extasiait, paisiblement, devant ce rayonnement de couleurs, presque nacrées, et une bonne énergie s’en dégageait. Féérique.



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