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Critiques Séries : The Lying Game. Saison 1. Episode 8.

Publié le 04 octobre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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The Lying Game // Saison 1. Episode 8. Never Have I Ever.


J'aime bien Lying Game. Oui, je sais que cela peut paraître louche dit comme ça, mais je trouve que cette série est vraiment intéressante pour analyser le phénomène des séries pour ado de nos jours : le syndrome de l'épisode poubelle. On y met n'importe quoi, juste histoire de développer une semi-intrigue intéressante pour la suite, et puis basta. On nous balance tout un tas de trucs dans cet épisode, plus ou moins intéressant, sauf que voilà, la sauce ne prend pas. Au lieu de faire revenir Travis pour faire des bruits bizarres dans la maison. C'est pire qu'un train fantôme dans une fête foraine des fois cette série. Mais c'est tellement inoffensif. Le seul bon moment de l'épisode c'est quand Ethan va lui ravaler la façade de ses poings mais peut être aussi la fin de l'épisode avec les petites menaces et tout le tralala qui va autour. Mais au fond, cet épisode ne sert à rien. On nous balade de bout en bout sans véritablement intégrer de bons dialogues, ni même en nous proposant des choses passionnantes. J'avais l'impression de vivre dans une sorte de chambre cryogénique pendant laquelle j'aurais passé un épisode.
C'était sans compter toute l'histoire téléphonique avec Sutton (la vraie). C'était d'un cliché et d'un ridicule ça aussi. Tout au long de l'épisode on nous bassine avec quelque chose dont au fond, on a rien à faire. Les scénaristes auraient vraiment pu trouver une jolie petite échappée. Et ce n'est pas avec Emma qui fourre sa langue dans des bouches que cela va aider, sans compter Emma bourrée. C'est un grand moment de télévision, je vous assure. Alexandra Chando devrait avoir un Emmy pour cette prestation. Bref, du côté des amies, on a pas grand chose si ce n'est que Madeline tente se remettre de la mort d'Eduardo. Le pauvre, la pauvre. C'est le désespoir. Et tout ça à cause d'Alex Rybak, ce pervers. Adrian Pasdar devrait lui aussi tenter de se reconvertir dans une série plus de son acabit car là, c'est juste pas possible. Il reste assis, regarde, c'est un voyeur en fait… Enfin, je dis ça, je dis ce que je vois. Du côté de Char, rien ne se passe et tant mieux. Moins on la voit la Mrs Prout, mieux mes intestins se portent.

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L'intrigue gravite donc vraiment autour des deux jumelles avec deux parties de l'épisode ennuyeuses à mourir. Sans parler de l'histoire d'amour d'Ethan et Emma qui commence sérieusement à me courir sur le haricot. Il est temps qu'elle revienne à Phoenix, que les parents aiment la lettre et tout. Ah oui, les parents. Je crois qu'on tient le pompon de l'épisode. Ted et Kristin Mercer décident de partir en vacances quelques temps pour se vider un peu l'esprit, dans un sublime hôtel. C'est là qu'ils vont tomber sur une des maîtresses de Ted et tout va partir en ennui. Je le dis toujours, les parents qui font des mamours, dans une série de ce genre, c'est aussi mauvais que de boire du Coca sans bulles. Il n'y a plus du tout de plaisir, on a envie que d'une chose : passer à la scène suivante. Je pense avoir un bon métabolisme, j'arrive à tenir sans fermer les yeux. Je plains les gens qui regardèrent la série avec attention cette nuit…
Enfin, l'épisode ne s'attarde pas trop sur Justin et Laurel mais qu'est ce que c'est de plus en plus niais. Le bracelet de grand mère c'était la cerise sur le gâteau de cette relation qui me rappelle que maintenant les ados ressemblent à des Marie couche toi là, et plus du tout à ceux qui disent Wesh à tous les coins de phrase. Non les amis, pas de soucis, on peut offrir des bijoux à une fille qu'on connait que depuis quelques semaines, c'est la connexion sexuelle ça. Bref, au final cet épisode était bien mauvais. Il n'en reste plus que deux avant de lui dire au revoir pour quelques mois et je sens que si ça continue comme ça l'ennui va se faire ressentir bien plus. J'espère que le retour de Sutton va se faire au plus vite, je veux de la confrontation entre les deux soeurs jumelles, parlant comme une fille à barbe.
Note : 1/10. En bref, d'une inutilité monstre.


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