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Quelques lignes avec... Jesse Kellerman (Les visages, Jusqu'à la folie)

Par Lectricesandthecity

En attendant de vous parler de son roman Jusqu'à la folie (Mélanie est en train de le lire), voici un petit compte rendu de l'interview que j'ai pu faire de Jesse Kellerman à la rencontre organisée par sa maison d'édition Les deux terres et par Hachette. Y étaient rassemblés des blogueurs littéraires comme Sophie (Sophielit) ou encore Catherine (le blog du polar).
jesse kellerman,interview,photo,les deux terres,hachetteL&C : votre écriture a-t-elle changé à présent que vous avez un fils ? Je fais notamment référence aux meurtres d'enfants dans Les visages...


JK : à vrai dire mon écriture a changé sur deux plans. D'abord mon emploi du temps n'est plus le même et ma façon de travailler à changé. Ensuite du point de vue artistique et thématique, rien ne remplace l'expérience vécue, cela donne plus de profondeur. Je ne me sentais pas légitime pour parler d'enfant avant et d'ailleurs aucun de mes personnages n'en avait. J'avais peur que ça sonne faux. Dans mon prochain livre, cela se verra. Enfin, moi je le perçois, mais il sera intéressant de voir si mes lecteurs le verront, eux.

L&C : que lisez-vous ?

JK : je lis de tout. Pour mes recherches je lis des essais et des documents. Pour mon plaisir, je cherche avant tout la beauté de la langue, une belle écriture. Ce qui m'enthousiasme c'est de découvrir une langue qui est belle d'une façon nouvelle et innovante. Je suis très attaché au theatre, d'ailleurs, qui est une forme d'écriture très spécifique, tournée entièrement vers la langue. De la musique avec des mots. J'aime Nabokov, Hemingway, Ruth Rendall. Les voix uniques qui ne ressemblent pas à ce qu'on voit à la télévision.
L&C : quel est le livre que vous auriez rêvé d'avoir écrit ?

JK : Pale fire de Nabokov. Un poème irréel. Mais je suis plus attiré par les auteurs en eux-mêmes que par des livres en particuliers. Je cherche la voix d'un auteur, et quand je la trouve, je lis tout ce qu'il a écrit. C'est comme une histoire d'amitié.
Au final, j'ai trouvé Jesse Kellerman ouvert, sympathique et très jeune. Je n'ai jamais été une grande fan de polars (contrairement à Mélanie), le sang, l'angoisse, très peu pour moi. Mais un auteur de polar, c'est finalement très fréquentable !

PS : vous m'avez trouvée sur la photo ? (au premier rang sont assis Barbara et Jesse Kellerman et la traductrice de Jusqu'à la folie, Julie Sibony). Merci à Catherine pour la photo.


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