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Greffe d’un utérus en Turquie: Un espoir pour des milliers de femmes – Greffes

Publié le 05 octobre 2011 par Santelog @santelog

Cette jeune femme de 21 ans qui a subi, le 8 août dernier, une greffe de l'utérus à l'hôpital universitaire d'Akdeniz (Turquie) va bien. C'est la première femme au monde à « recevoir » ainsi un utérus à partir d'une donneuse décédée. Cette première mondiale représente un espoir pour les milliers de femmes nées sans utérus qui ne peuvent pas avoir d'enfant.


Le syndrome de Rokitansky-Küster-Hauser qui se définit par une absence congénitale totale ou partielle, touche quelques milliers de femmes dans le monde. Une greffe de l'utérus, une intervention décrite comme bien plus difficile que la transplantation d'un rein, du foie ou d'un cœur en raison du risque extrême d'hémorragie demeure le seul espoir de pouvoir mettre au monde un enfant.


Les médecins de l'hôpital universitaire Akdeniz avaient transplanté cet utérus avec succès, le 9 août dernier. C'est la seconde greffe d'utérus à être réalisée dans le monde. La première, réalisée en Arabie Saoudite en 2000 à partir d'un donneur vivant avait abouti à un échec après 3 mois, en raison de troubles de la coagulation. L'organe avait du être retiré.


Cette fois-ci, les médecins sont confiants, selon le communiqué de l'AFP. Les immunosuppresseurs ont beaucoup progressé ces dernières années. Mais si l'intervention est jugée aujourd'hui comme un premier succès, l'objectif sera réellement atteint lorsque la patiente aura pu mettre au monde un bébé. D'ici 6 mois, la patiente pourrait tenter de concevoir par FIV. Alors de nouveaux risques l'attendrons, celui d'anomalies congénitales en raison des immunosuppresseurs, ou encore un accouchement prématuré, ajoutent les médecins.


«Mais pour l'instant, nous sommes heureux que l'organe soit vivant, sans rejet», a précisé le chirurgien.


En juin dernier, une opération avait été planifiée, en Suède. Une mère de 56 ans, avait accepté de légué son utérus à sa fille, dépourvue de cet organe à la suite d'une affection génétique rare. La mère pourrait ainsi permettre à sa fille de 25 ans, d'enfanter par le même organe que celui dans lequel elle a été conçue…


Lire aussi: GREFFE de l'UTÉRUS: Une première mondiale se précise en Suède -

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