Test de All Out Race 2 : Pi (PC)

Il était une fois

Pour les retardataires (le confessionnal c’est au fond à gauche) qui n’auraient pas eu vent de ma news récente, All Out Race est le fruit d’un programmeur qui se la joue franc-tireur, mélange surprenant de course 3D, de puzzle-game et un peu shooter. Et la sauce prend bien. Je vais malheureusement devoir faire court, le défi proposé étant bien au-dessus de ce que ma dextérité, mon intelligence et ma sagacité limitées permettent. Oui, c’est triste … mais bon. J’aurai essayé pourtant, et réessayé. Au bout d’un moment j’ai cru devoir passer ma vie professionnelle, sociale et affective dessus. Et puis je me suis dit : « tant pis allons-y, rédigeons ce papier ».

Alcool et épilepsie refusés à l’entrée

Ce jeu n’est pas sans rappeler un jeu de mes premiers amours : Skyrace. Oui, je vois un ou deux connaisseurs dans l’assemblée, mais pour les questions c’est après. Accélérer, freiner, sauter de droite à gauche sur les routes du ciel (je n’invente rien), ce genre de choses et un principe complètement addictif. Si addictif que j’y ai sans doute perdu mon premier flirt dans la vraie vie, celle des autres, ces gens bizarres qui sortent le samedi soir. Passons … Dans All Out Race par contre, on parcours des tunnels. Dans ceux-ci on peut, et on doit, tournicoter à satiété et parfois jusqu’à la nausée. Vous êtes grands, vous gérez la quantité de pastis pour accompagner. Des murs, des couloirs, des jumps, des miroirs qui dévient vos lasers et des trucs de plusieurs sortes qui tirent, le principe est de finir chaque niveau en collectant la totalité des gems dans un temps imparti. Tous ! Sinon on recommence. Et pour le coup c’est pas facile, voire un peu hardcore. Autant dire que vous allez prendre la fessée. Mais vous aimez ça, je le sais bien.

C’est dur et les femmes peuvent l’avoir

La difficulté pallie au manque patent de niveaux même si à coups de Try Again, vous risquez d’y passer du temps. Ça change des Call of Duty finis en 5 heures et sans complications. Il faudra choisir la bonne route, gérer la vitesse de ses sauts pour choper cette c**** de gems en hauteur et faire attention de ne pas trop bumper sur les murs. Ça ralentit violemment. D’ailleurs, je ne vous ai pas encore dit, vous serez poursuivi par une boule géante du même diamètre que celui du tunnel. Autant dire qu’il vous sera impossible d’y couper court si vous n’êtes pas assez véloce. Les premiers niveaux, sortes de tutoriels, sont très accessibles et les routards de WipeOut y verront sans doute peu de challenge mais, comme je vous le disais, et comme je vais vous le répéter, la difficulté surgit rapidement et vous allez en bouffer du ReStart et des pads explosés de rage. Un exemple ? Il existe un niveau dont vous devrez parcourir une partie dans le noir complet en suivant la mini-map qui indique les murs et la position des gems. Hard. All Out Race, c’est aussi trois environnements : ancienne Egypte, Moyen-âge et Science-Fiction. Et je vous arrête tout de suite, ça ne change pas grand chose.

Conclusion : 7/10

Alors deux choses. D’abord je suis content de vous parler de ce jeu, parce que c’est pour le coup une vraie réussite. Et même si j’ai envie de dire que c’est moche, ça ne gâche aucunement le plaisir de parcourir un jeu à la fluidité parfaitement exemplaire. Deuxièmement, la note se justifie aussi par le prix, ridicule, que Sylvain Seccia, l’auteur au moteur 3D maison (sans mentir), propose : 3.14 €. Pour se le procurer, c’est là : http://alloutrace.seccia.com/ Si avec ça vous n’êtes pas comblé …