C’est lundi : je suis rebelle, et alors ?

Si même les oiseaux ne lisent pas les panneaux , c’est un cygne

!

Retrouver confiance en soi, être dans l’écoute de soi ( ses besoins, ses désirs) reste la clé qui ouvre de nombreuses portes, à commencer par les portes du changement.
Une des peurs les plus répandue dans l’idée de changer ou de retrouver une sécurité intérieure reste celle d’attirer la critique, le rejet de votre entourage.
Pourtant bousculer les conventions, les règles et pratiquer la rébellion tranquille s’avère être un moyen efficace pour être en phase avec soi.
Pourquoi ?

Travailler  sur soi nécessite d’être dans un grand confort psychique, l’influence exercée par votre entourage  ou le poids de votre éducation joue un rôle considérable sur votre perception des choses.

Il existe en chacun de nous 3 états du Moi (Eric Berne, Analyse transactionnelle) : Parent, Adulte, Enfant ( volontairement en majuscule) ces états du moi permettent de nous adapter aux circonstances. Il n’y a pas de bons ou de mauvais états, ils cohabitent en plus ou moins bonne intelligence et certains états dominent nos comportements.
Pour vaporiser de la désobéissance et faire preuve de rébellion, il est essentiel de se reconnecter à son état Enfant : le siège de émotions, des impulsions, de la contradiction. C’est le « non je veux pas » de l’enfant de 3 ans !

A quoi cela peut servir d’être dans la rebellion pépère ?

• Résister aux influences extérieures
• Renforcer  sa confiance en soi
• S’affirmer positivement
• Se faire respecter
• Etre dans ses besoins
• Proposer aux autres une autre vision de soi .

Comment le faire ?

Il existe une multitude de façon de s’opposer pour ne pas se laisser piétiner. Faire l’enfant rebelle, sans penser aux conséquences, sans culpabiliser est une approche que vous pouvez vous permettre en tant qu’adulte : le choix n’appartient qu’à vous !
Prenons un exemple :

Vous recevez régulièrement votre belle-mère (généralement le sujet interpelle !) et ses commentaires répétés sur l’éducation des enfants ou vos talents culinaires vous plongent dans une colère profonde dont votre conjoint fait les frais. Votre réaction classique est donc de vous en prendre à lui au lieu d’affronter votre belle-mère. En prenant conscience de la colère qui vous habite dans ces circonstances, faites appel à l’enfant rebelle et exposez lui sur le ton de la révolte ce que vous pouvez ressentir : » Je ne suis pas d’accord que vous veniez chez moi me dire ce que j’ai à faire ou comment le faire ».

Endosser la panoplie de l’enfant rebelle peut prendre différentes formes : la révolte, l’humour cinglant, la créativité exacerbée, faire le caliméro..chacun trouvera son style !

Alors, voyez-vous des avantages à faire l’enfant rebelle ? Pensez-vous que cela pourrait vous apporter plus de liberté dans vos relations ?

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