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Critiques Séries : Breaking Bad. Saison 4. Episode 13. Face Off.

Publié le 10 octobre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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Breaking Bad // Saison 4. Episode 13. Face Off.
SEASON FINALE


Intense. Il faut que je respire, ça va être difficile, mais Breaking Bad c'est tellement bon. Je suis encore sous le choc d'un épisode. Vous avez vu ? Vous avez vu ? Non mais cet épisode c'est du plaisir en bar du début à la fin. Je sais pas ce qu'ils ont mis dans la série, mais je veux aussi avoir de la drogue comme ça moi. Ce genre de chose c'est limite on y touche qu'une fois dans la vie. Je suis sénile, car j'aurais du commencé cette critique par… j'ai vu deux fois l'épisode dans la journée, et plusieurs fois quelques passages encore. Je suis cinglé je crois. Mais c'était tellement bon. Je me répète je sais, mais cette l'adrénaline qui fait ça, c'est une réaction supratonique. Normale quoi. Toute mon hyperactivité ressort d'un coup, en mode "pire que les jumeaux Scavo". C'est vous dire le degré. Tout le monde pourrait dire ce qu'il veut sur cette saison de Breaking Bad, tout, même les pires choses que moi ça ne me gâcherai pas mon plaisir, bien au contraire. Je n'ai jamais été aussi bien devant une série je crois, ou alors qu'à de très rare occasion. Non mais là, c'est limite j'ai moi aussi la face post-bombe de Gus Fring.

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C'est THE scène de l'épisode, la mort tant attendue du personnage qui malgré tout va se relever et avoir le temps de remettre sa cravate. Mon dieu que c'était jouissive ce petit truc. Ca dure quelques secondes dans l'épisode. Mais encore mieux, tout l'épisode nous amène à cette fin (et je dirais même que toute la saison nous y a amené). Alors maintenant plus de Gus, plus de labo, plus de cartel ? Plus rien ? Mais c'est génial tout ça. En tout cas, tout l'épisode instaure cette tension palpable, touchante, que j'ai ressenti comme si moi aussi j'étais Walter White et que je voulais éteindre Gus pour ne pas dire le liquider. Je m'attendais pas à ce qu'il meurt de cette façon, et forcément, tout est si surprenant. Breaking Bad n'arrête pas jamais de surprendre son public, avec plein de trucs à la limite du WTF, que moi aussi j'aimerais avoir eu l'idée de faire, que j'aurais aimé peut être eu envie d'embrasser en tant que scénariste. Non mais Vince Gilligan est cinglé lui aussi ?
Sérieusement, il doit être aussi cinglé que moi là. J'ai presque joui devant son épisode là, alors il a intérêt à ce qu'on soit récompenser par des épisodes que comme ça dans la cinquième et dernière saison de la série que l'on attends dès l'été prochain. Mais c'est aussi grâce à la prestation de Bryan Cranston dans un premier temps. Son envie de mettre la main Gus, cette obsession qui le ronge et qui va nous livrer le grand twist de la fin de la saison : en fait le fils de la petite amie de Jesse n'a pas été empoisonné par le poison qu'avait fabriqué Walt (ce qui permet d'un côté de l'innocenté) mais c'est bien lui qu'il l'a empoisonné avec une fleure commune. Ah, j'ai encore joui avec les dernières secondes de cet épisode. A dire vrai, je crois que c'est la série la plus tarée de toutes les séries, la meilleure de toutes les séries. Je pourrais pardonner certaines dérives de la saison, dont le 4.02 que j'avais trouvé assez mauvais. Même si la prestation de Aaron Paul est excellente, il était bien plus perturbant dans cet épisode.
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Le personnage mais aussi l'acteur, tout était en osmose parfaite pour faire un tout, un tout absolument génial. En fait, je pense que la réalisation de l'épisode y est aussi pour quelque chose, sans parler de la musique et cette musique des Taadli Brothers, "Freestyle" qui enrobe l'incendie du laboratoire de Gus, que du bonheur. Je termine sur Dean Norris qui malgré sa petite présence dans l'épisode reste un pilier central (ses déductions sur le labo, et tout, c'est toujours exceptionnel, un vrai génie des DEA en fait). C'était bien sûr sans compter le face à face entre Hector et la police. Même si au bout d'un moment la sonnet m'a un peu saoulé, je pense que l'on ne peut rien dire de l'intensité de cette scène. C'était juste magistrale. Et Hector a un regard tellement énorme qu'on ne sait jamais ce qu'il pense. Et c'est trop bon car j'avais pas vu venir la bombe sous sa chaise, je voyais ça différemment.
Je me demande de quoi pourra bien être faite la prochaine saison maintenant : d'une potentielle rédemption ou alors Walter, toujours attiré par le pouvoir, va mettre la main sur le business et prendre la place laissée vacante par Gus. Telle est la question, mais forcément la dernière saison de la série devra d'une part conduire à sa mort (et par son cancer car la boucle serait bouclée) mais aussi permettre à sa famille de vivre sans besoin d'argent. Je n'ai même pas fini de digéré cet épisode que je m'en vais déjà en croisade pour découvrir de nouvelles contrées, en attendant l'été prochain afin de voir ce que Vince Gilligan a bien pu nous produire d'encore plus WTF.
Note : 10/10. En bref, FUCKING GENIOUS BRO.

P.S : Si je pouvais mettre 'infini'/10, je pourrais. Ce que l'on ressent au visionnage de cet épisode est... indescriptible.


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