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La mutation de friches industrielles : l’exemple de l’usine Ceres (Romainville)

Publié le 13 octobre 2011 par Villa_solea

La mutation de friches industrielles : l’exemple de l’usine Ceres (Romainville)Le Grand Paris, au delà des différents projets d’infrastructures ferroviaires, c’est également un volet Logement : la loi du Grand Paris donne d’ailleurs un objectif de construction de 70 000 logements par an, alors que les chiffres actuels tournent plutôt autour de 40 000.
Si le foncier demeure l’un des principaux obstacles à la réalisation de ces desseins (coût, disponibilité, rareté…), plusieurs pistes existent, comme la densification (ajouter des étages à des constructions existantes là où c’est possible), l’assouplissement de certaines règles d’urbanisme (construire à proximité des fleuves, par exemple, idée défendue par l’architecte Roland Castro, avec le soutien de Nexity), la libération moins coûteuse de terrains grâce au système des baux emphytéotiques, ou bien encore la reconversion d’anciennes zones industrielles ou ferroviaires. Seul problème, et non des moindres, à affronter dans ce dernier cas : la dépollution des sols.
Des sociétés spécialisées commencent à investir ce marché, potentiellement juteux (les inventaires de l’Etat recensent ainsi plus de 250 000 sites potentiellement pollués) : L’Expansion évoque dans cet article le cas de l’entreprise Brownfields, en l’illustrant d’un exemple relatif à Romainville. L’usine Ceres, spécialisée dans la découpe chimique de matériaux, avait d’ailleurs défrayé la chronique il y a quelques mois (articles du Parisien à lire ici et là).
Située au 21/27 rue des Oseraies, sur une parcelle de 4000 m2, elle pourrait donc laisser place dans un futur proche à un programme résidentiel, comme il en éclôt beaucoup ces derniers temps sur la commune.

La parcelle concernée :


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